Hautes Alpes : le passage à 80 km/h continue de faire débat

SÉCURITÉ / Jean-Marie Bernard, président du département des Hautes Alpes réagit aux propos de Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière

 

- Hautes Alpes -

 

 « Contrairement à ce que les conducteurs imaginent, ce n'est pas sur les petites routes ou en montagne que le risque est maximal. Le risque est maximal sur les belles routes, celles qui n'ont pas de séparateur médian, ces belles infrastructures où circulent un maximum de véhicules ». C’est ce qu’a déclaré Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière et férue défenseuse du passage à 80 km/h sur les routes secondaires à nos confrères du Journal du Dimanche. Des propos qui n’ont pas tardé à faire réagir. Par courrier, le président du département des Hautes Alpes, Jean-Marie Bernard lui a signifié son « profond agacement face à ces ayatollahs de la sécurité routière qui veulent tout décider unilatéralement depuis Paris ». Défenseur du retour à 90 km/h, il ajoute que « ça ne se passait pas si mal. La vitesse à 90 km/h sur le réseau secondaire était en vigueur depuis 1974. En 45 ans, le nombre de tués sur les routes est passé de plus de 16.000 au milieu des années 70 à moins de 3.500 en 2016. Et il aurait pu encore baisser si le bon sens des élus locaux avait été entendu ».

 

C.Lourenço