Hautes-Alpes : archivage électronique, le département précurseur

SUR LA ROUTE / Il fait partie des premiers départements à proposer un archivage électronique mutualisé

 

- Hautes-Alpes -

 

« Une archive à la qualité de documents d’archive dès sa création. Nous faisons partie des premiers départements à se lancer dans l’archivage électronique. Nous sommes le premier à proposer un archivage électronique mutualisé » souligne sur Alpes 1 Alice Ducastaing, chef de projet archivage électronique aux Archives départementales des Hautes-Alpes. Le Département des Hautes-Alpes « fait partie des premiers à se lancer dans l’archivage électronique »

Mercredi : En 2014, le site internet des archives départementales des Hautes-Alpes a été refait. Une véritable salle de lecture virtuelle a été mise en place. Le but : accéder à distance aux documents. Plus de deux millions d’images sont ainsi accessibles pour faciliter les recherches des historiens, des généalogistes, des étudiants mais aussi des particuliers.

Mardi : Une nouvelle collecte lancée par les archives départementales. Cette fois elle concerne la Seconde Guerre mondiale. Elle débutera en janvier 2019, année qui correspond à l’entrée dans le deuxième conflit mondial. « Nous conservons déjà les archives administratives. L’idée, c’est d’avoir des archives familiales, des entreprises… qui vont nous permettre de nous imprégner de la période » souligne sur Alpes 1, Jean-Bernard Moné, directeur des archives départementales des Hautes-Alpes. Des éléments qui pourront donc être étudiés.

 

Lundi : Correspondance, ou encore photographies. Depuis 2013, une grande campagne de collecte auprès des particuliers est lancée pour la Première Guerre Mondiale. Il s’agit de collecter des documents en provenance de fonds privés, « on a la chance d’avoir des personnes qui nous ont donné leurs originaux, d’autres nous ont prêté des documents » souligne sur Alpes 1 Catherine Briotet, attachée de conservation du patrimoine aux Archives des Hautes-Alpes. Des documents numérisés qui racontent ce qu’ont vécu les poilus et permettent un nouvel éclairage sur cette période pour le Département.

 

A. Vallauri