Hautes-Alpes : le Briançonnais veut lutter contre la désertification des centres-villes

ÉCONOMIE / La Communauté de communes du Briançonnais veut redynamiser les centres de ses 13 communes et pas uniquement celui de Briançon. La collectivité locale veut profiter du plan national « Action cœur de ville ».

 

- Hautes-Alpes -  

 

Elle veut empêcher que les centres-villes ne se vident de leurs commerces, de leurs artisans et de leurs services. Pour ça, la Communauté de commune du Briançonnais va lancer une étude, la semaine prochaine.

 

Mieux appréhender les attentes des forces vives du territoire

Des habitants et des professionnels triés sur le volet devront répondre à un questionnaire. Pour les premiers, ce sera par téléphone ; par mails, pour les seconds. Comme le souligne Thierry Bouchié, le vice-président de la Com’ com’ en charge des développements du territoire, cette étude a été élaborée pour mieux coller aux attentes des forces vives du territoire : 

 

Éviter une hyperconcentration des services et des commerces vers Briançon

L’étude a aussi été lancée dans le sillage du plan national « Action cœur de ville ». Une enveloppe de 5 milliards d’euros qui profitera à 222 communes dont, Briançon. Pour autant, ce programme gouvernemental n’écarte pas les Communauté de communes. Les élus de celle du Briançonnais voient donc là un bon moyen de remettre les choses à plat. Ils veulent penser une stratégie à l’échelle du territoire, car ils craignent que le centre-ville de Briançon aspire l’argent du plan et attire à lui les services et les commerces, au détriment des 12 autres communes de la collectivité locale. C’est ce que souligne Thierry Bouchié. 

 

« Quand on habite un peu loin de Briançon, prendre sa voiture pour aller acheter le pain et le journal, ce n’est pas très logique, ce n’est pas dans l’air du temps où on parle de circuit court et où l'on veut limiter les déplacements », T. Bouchié

 

 

En fonction des résultats obtenus, des projets pourront ensuite être mis en place. Noter enfin ce chiffre : 30.000 euros, c’est le coût de cette étude. Elle sera financée par la Caisse des dépôts et la Communauté de communes du Briançonnais.

 

Q. Perez de Tudela