Hautes-Alpes : réfléchir au passé archéologique pour en reformer l'unité

CULTURE / Pendant deux jours, plusieurs partenaires archéologiques de France se sont réunis à Gap. Objectif : redonner du sens au passé fragmentaire des Hautes-Alpes, car éclaté entre différents musées

 

- Hautes-Alpes - 

 

Les Alpes sont une mine de patrimoine archéologique. Un patrimoine souvent disséminé au fil des ans, éclaté dans différents musées qui en ont fait l’acquisition. Pour connaître son passé, il faut donc lui redonner son unité. C’est un peu le sens des deux journées d’études autour de la culture de l’archéologie qui ont eu lieu ce jeudi et vendredi au sein du Conseil Départemental des Hautes-Alpes. Autour de la  table, plusieurs partenaires comme le Musée d’Archéologie national et d’autres représentants de structures « qui réfléchissent ensemble à la façon dont nous devons  gérer les archives autour des collections, des fouilles, des conditions de conservation afin de donner du sens à ce qui est fragmentaire », explique Béatrice Vigié, représentante de « Musée Méditerranée », une association d’intérêt général qui réunit des professionnels oeuvrant pour la valorisation et la conservation des collections de la région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

« Connaître son passé, c’est mieux appréhender son futur », L. Para

 

Les fouilles archéologiques ont souvent été vues comme des freins au développement de chantier. C’en est fini aujourd’hui « car un travail de partenariat a été engagé », constate Lionel Para, président du syndicat des carriers des Hautes-Alpes. Le patron de la SAB, Sablière du Beynon et du Buëch a d’ailleurs été mécène des fouilles réalisées sur la carrière du Beynon, « toutes les fouilles ainsi que les études ont été mécénées, et c’est l’association Musée Méditerranée qui porte le financement. C’est une réelle collaboration », constate Béatrice Vigié.

Un travail de partenariat avec une mission, « ce n’est pas de présenter de beaux objets, mais de donner du sens et de permettre de faire connaissance avec les sociétés qui nous ont précédées »,  explique la responsable.  

Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le Supplément Hautes-Alpes en suivant ce lien

 

C. Michard