Hautes-Alpes : Joël-Patrick Terry à la tête de la Police nationale

SÉCURITÉ / Il a été officiellement installé dans ses fonctions de Directeur départemental de la sécurité publique, ce mercredi matin. Il a listé ses priorités et eu quelques mots à l’égard de ses hommes.

 

- Hautes-Alpes -

 

Un nouveau patron à la tête de la Police nationale des Hautes-Alpes. Joël-Patrick Terry succède à Pascal Manicacci. Il a été officiellement installé, ce mercredi matin, dans ses fonctions de directeur départemental de la sécurité publique. Le commissaire Terry est un chevronné. Il a déjà derrière lui 15 ans de carrière. Il a notamment exercé en région parisienne, à Grenoble et en Guyanne. Les Hautes-Alpes, pour lui, ce sera, un peu différent, forcément.

 

« Décloisonner la Police nationale »

Il a d’ailleurs listé quelques-unes de ses priorités : la lutte contre les stupéfiants et les infractions routières, la baisse du nombre de cambriolages et la mise en place de la police de sécurité du quotidien. Et pour y parvenir, le commissaire Terry souhaite y apporter sa patte.  « J’essaie de décloisonner, pour l’instant, indique-t-il. J’essaie d’aller au Service départemental d’incendie et de secours, à la Chambre de commerce et d’industrie, mais aussi vers nos camarades gendarmes, etc. »

 

« Il faut que l’on se connaisse, parce qu’on a des problématiques communes. Et vraiment, l’objectif, c’est de travailler ensemble. C’est de décloisonner la police nationale », commissaire Terry

 

« Être pluriel et offensif »

Pour le commissaire Terry, ce décloisonnement permet aux forces de l’ordre d’être plus réactives. Il plaide, également, pour plus de prévention « auprès des buralistes », « des personnes âgées », dit-il. Des objectifs qui résonnent avec la mise en place de la police de proximité. Le mot d’ordre de Joël-Patrick Terry : « être pluriel et offensif ».

 

« C’est à moi de prioriser »

 

Et Joël-Patrick Terry a eu un mot, également, pour ses Hommes. Une attention sans doute bien reçue, à un moment où certains policiers évoquent leurs conditions de travail difficiles et le manque de moyens. Cela a fait d’ailleurs l’objet d’un livre, La Peur a changé de camp de Frédéric Ploquin. « Ce que je dis à mes hommes, commence le commissaire Terry, c’est qu’ils ne sont pas fonctionnaires de police, ils sont policiers. Donc, à partir du moment où ce sont des policiers nationaux, nous sommes là pour répondre aux attentes légitimes de la population », reconnaît l’intéressé.

 

Q. Perez de Tudela