Hautes-Alpes : ligne Gap-Grenoble, l'État va financer de nouvelles études

TRANSPORT / Aucune somme n'a été évoquée par la ministre des Transports mais Élisabeth Borne a annoncé que le gouvernement voulait évaluer au mieux les besoins en travaux de la ligne ferroviaire.

 

- Hautes-Alpes - 

 

Le collectif de l’Étoile ferroviaire de Veynes craint que l’État ne se désengage financièrement de la rénovation de la ligne entre Gap et Grenoble. Rénovation qui demande plus de 60 millions d’euros. Les régions PACA et AURA, les Départements de l’Isère et des Hautes-Alpes ainsi que la métropole Grenoble Alpes ont garanti leur participation. Mais sans celle de l’État, la portion entre Clelles et Lus-la-Croix-Haute - soit une vingtaine de kilomètres - ne serait pas rénovée. Sans cet apport, la ligne entre Gap et Grenoble ne pourrait pas survivre, ce qui reviendrait à l’enterrer.

Pour la ministre des Transports, Élisabeth Borne, il s'agit de lancer de nouvelles études en ce qui concerne la rénovation afin de pouvoir l'inscrire au prochain contrat de « plan État-Région ». « On en est au stade des études. Et évidemment, l’État va participer à financer ces études à hauteur de 50% », a-t-elle indiqué. Le gouvernement dit aussi vouloir cibler le plus précisément possible les travaux que la ligne Gap-Grenoble nécessitent pour la moderniser.

 

Ouverture à la concurrence

La députée Pascale Boyer mise sur l’ouverture à la concurrence menée par la Région PACA pour sauver cette ligne entre Grenoble et Gap. Avec le nouveau pacte ferroviaire qui a été signé avant l'été, c'est en effet une piste que le gouvernement souhaite voir se développer. Et Élisabeth Borne ne s’en cache pas : « C’est une piste que le gouvernement souhaite explorer. »

 

O. Milleville