Hautes-Alpes : transports scolaires gratuits dans les métropoles, payants dans les territoires ruraux, "nous n'acceptons pas"

TRANSPORT / Mylène Armando, la présidente de l'UDAF dans les Hautes-Alpes, était l'invitée du Supplément Hautes-Alpes ce lundi matin

 

- Hautes-Alpes - 

 

Elle fait des familles son cœur de métier, son domaine d’intervention : l’UDAF dans les Hautes-Alpes. La présidente de l’Union Départementale des Associations Familiales, Mylène Armando, était l’invitée du Supplément ce lundi matin. « Nous défendons les intérêts des familles, les représentons également ». Caisse d’Allocations Familiales, Sécurité Sociale, hôpitaux, petite enfance… l’UDAF n’est pas un lobby, au sens du groupe de pression, mais elle est présente « dans tous les endroits où l’on débat d’un sujet familial. Nous sommes légitimes ». Ainsi, l’Union aura à intervenir lors des discussions sur le PLFSS, le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale.

 

Une rentrée qui coûte chère

La rentrée a pu être douloureuse pour les familles dans les Hautes-Alpes : une étude a été publiée pour la rentrée, et le coût pour un enfant de 6 ans s’élève à 194 euros pratiquement, soit une augmentation de plus de 1 %. Les fournitures et les articles de sport sont en progression. « Le pas beaucoup ajouté au pas beaucoup finit, à la fin, par faire beaucoup pour les familles », explique Mylène Armando. Exemple dans les Hautes-Alpes : les transports scolaires, désormais sous le giron du Conseil Régional. Qui a décidé d’uniformiser dans chaque département la participation des parents. Marseille estime que le coût est de 1.000 euros par an par enfant, et demande ainsi aux familles une participation à hauteur de 1 %. C’est peu, mais c’est plus puisque les tarifs sont passés de 15 euros par enfant auparavant à 110 euros cette année. La Région a proposé aux intercommunalités de conventionner, pour ainsi délivrer une aide de 50 euros aux familles, « mais c’est éphémère et on se pose la question pour 2019. Il y a d’autre part des disparités car, selon les lieux et la richesse des communautés de communes, ce n’est pas la même charge ». L’UDAF se bat pour parvenir à la gratuité.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Mylène Armando dans le Supplément Hautes-Alpes en suivant ce lien

 

C. Michard