Hautes-Alpes : journée mondiale contre l'homophobie, « il manque une volonté politique »

SOCIÉTÉ / Ce jeudi 17 mai, c'est la journée mondiale contre l'homophobie. Créée au début des années 90, elle vise à lutter contre les discriminations subies par les homosexuels. Et selon Françoise Okoulaloye, il y en a encore beaucoup à faire.

 

-Hautes-Alpes-

 

« Dans un pays qui prône la liberté et l’égalité, il n’est toujours pas possible de vivre son homosexualité sans crainte », dénonce la présidente de l’association Freedom 05, Françoise Okoulaloye, association de défense des droits LGBT, pour lesbienne Gay Bi Trans.

À l'occasion de la journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, ce jeudi 17 mai (date correspondant au 17 mai 1990, jour où l'Organisation mondiale de la santé a retiré l'homosexualité de la liste des maladies mentales), la présidente de l’association demande en préambule qu’on en finisse avec le mot « pédé ». Dénonçant également des forces de l’ordre qui ne prendrait pas la mesure de certaines menaces homophobe. Témoignant également du manque de subvention publique de la part du Département pour l’association Freedom 05.

 

« Tout est fait pour nous faire taire et nous arrêter, mais on ne s’arrêtera pas ! »

 

 

Une lutte contre l’homophobie qui se tiendra également le 9 juin à Gap, esplanade de la paix, lors de l’organisation d’une nouvelle gay pride.

 

L.R