Hautes-Alpes : un vaste trafic de stupéfiants démantelé

JUSTICE / 11 hommes et une femme, tous majeurs, interpellés ce mardi et mercredi sur Marseille, Gap et le secteur de La Saulce.

 

- Hautes-Alpes -

 

12 personnes mises en examen pour ce qui semble être le plus important trafic de stupéfiants démantelé dans les Hautes-Alpes ces cinq dernières années. 11 hommes et une femme, tous majeurs, interpellés ce mardi et mercredi sur Marseille, Gap et le secteur de La Saulce.

 

« Je fais de la lutte contre les stupéfiants une priorité », R. Balland

 

120 gendarmes mobilisés

Après plusieurs semaines d’investigations, entre mars 2017 et ce mois d’avril, menées par la section de recherche de la gendarmerie nationale de Marseille et la brigade de recherche de Gap, une information judiciaire a été ouverte le 21 février dernier. Un juge d’instruction a donc pris le relais du Parquet de Gap pour diriger les investigations. Elles ont mené, le mardi 10 avril dernier, à l’interpellation de deux individus et de 11 autres le mercredi suivant.

120 militaires ont été mobilisés, en provenance de la section de recherche de Marseille, du groupement de gendarmerie des Hautes-Alpes, du GIGN (Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale) de Dijon et du PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention Gendarmerie) « Sabre » des Bouches-du-Rhône.


Le Procureur de la République, Raphaël Balland :

 

800 grammes de drogues saisis

Suite à cela, 18 perquisitions ont été menées sur Briançon, le secteur de La Saulce, à Gap, principalement dans le quartier de Molines et à Marseille. 600 grammes de résine de cannabis et 200 grammes de résine de cocaïne ont été récupérés. Mais les investigations mènent à de nombreuses ramifications, jusqu’à l’étranger, avec des quantités bien supérieures. 15.000 euros en espèces ont également été saisis et 8 véhicules, dont un scooter.

L’enquête se poursuit et devrait durer plusieurs mois. Sur les 13 personnes interpellées, 12 personnes mises en examen et 10 ont été placées en détention provisoire et 2 sous contrôle judiciaire. « Pour la plupart, ils ont reconnu une participation active au trafic », précise le Procureur de la République Raphaël Balland. Des individus, si leur culpabilité est prouvée, qui encourent 10 ans d’emprisonnement et jusqu’à 20 ans en cas de récidive légale.

 

G. Piat