Hautes-Alpes : fermeture de l'unité en soins intensifs de cardiologie

SANTÉ / L’unité de soins intensifs en cardiologie va fermer à Gap le 6 novembre prochain. Il ne reste qu'un cardiologue, sur deux nécessaires au minimum.

 

- Hautes-Alpes -

 

Il manque au moins un cardiologue au Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud. L’unité de soins intensifs en cardiologie va fermer à Gap le 6 novembre prochain. La CGT dénonce une situation prévisible depuis plusieurs mois. Elle regrette une diminution de l’accès aux soins pour les patients. La direction de l’hôpital assure avoir pris toutes les mesures nécessaires, pour palier à cette fermeture qu’elle annonce temporaire.

 

Plus qu’un seul cardiologue en exercice

Depuis plusieurs années, la CGT demandait un recrutement sur l’unité de soins intensifs de cardiologie au CHICAS, voyant les effectifs diminuer de 4 à 3, puis à 2. Mais un des deux cardiologues vient de partir.

 

« Cette unité nécessite la présence, 24h/24, d’un cardiologue », V. Clément

 

Avec un seul personnel, pas assez de cardiologues pour un suivi quotidien, jour et nuit.

 

Valérie Clément, secrétaire du syndicat CGT au CHICAS :

 

Réorganiser temporairement le service

L’hôpital va donc mutualiser ses services pour au moins 6 mois. Une unité de 4 lits de surveillance continue ouvrira dans les prochaines semaines.

 

« Cette mesure est prise pour 6 mois, pour pouvoir effectuer des recrutements », J-M. Orsaletti

 

Jean-Michel Orsatelli est directeur adjoint du CHICAS :

 

Cette transformation ne plait pas à la CGT, qui dénonce une diminution de l’accès aux soins, avec une unité qui ne pourra ouvrir à la fermeture du service de soins intensifs en cardiologie. Des investissements sont en effet nécessaires.

 

Valérie Clément de la CGT :

 

Pour la direction du centre hospitalier intercommunal, rien ne changera pour le patient. Elle se veut rassurante.

 

Jean-Michel Orsatelli, directeur adjoint :

 

Plus de partenariats avec les autres hôpitaux, le recrutement d’au moins un cardiologue supplémentaire : le CHICAS se donne 6 mois pour rouvrir l’unité de soins intensifs de cardiologie. La CGT qui dénonce plus largement la dégradation des conditions de travail des agents hospitaliers, avec des changements de services non concertés et des temps de travail modifiés.

 

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