Hautes-Alpes : « laisser tomber l'école de Vars n'est pas acceptable », A.Murgia

ÉDUCATION / En campagne pour les législatives sur la 2ème circonscription des Hautes-Alpes, Arnaud Murgia est allé apporter son soutien aux parents, tout en remettant en question les annonces de l’ex-ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem.

 

- Hautes-Alpes -

 

L’école de Vars occupée par les parents d’élèves depuis ce mercredi. Des parents qui demandent plus de moyens à la direction académique. Une réunion « sans aucune avancée » a eu lieu ce mardi. « Ils se définissent comme étant des éminents pontes du système éducatif et nous de pauvres mères qui ne comprenont rien », regrette la déléguée des parents d’élèves de Vars, Cécile Disdier.

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« On nous sert de la loi montagne du matin au soir, mais la réalité des faits est à l'opposé ! »

Arnaud Murgia, candidat DVD aux élections législatives, sur la 2ème circonscription des Hautes-Alpes était en déplacement ce matin à Vars. « Ce qu’il se passe chez eux peut se passer dans n'importe lequel de nos villages. On nous sert de la loi montagne du matin au soir, mais la réalité des faits est à l'opposé ! C'est toujours moins de service public pour la ruralité, toujours moins d'offre de soins dans nos hôpitaux de montagne et toujours moins de personnel pour nos écoles. » dénonce le candidat.

De plus, selon Arnaud Murgia, la convention ruralité signée avec l’ancienne ministre de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem va dans ce sens « puisqu'elle a engagé les communes dans une logique de regroupement d'écoles malheureusement mortifère pour les villages. Que feront les habitants quand il n'y aura plus d'école chez eux? Si nous ne sommes pas capables de maintenir une population à l'année dans nos villages et dans nos stations, c'est notre avenir et nos capacités à développer nos territoires qui sont menacés. »

 

La convention ruralité, qu'est-ce que c'est ?

Une convention qui menace nos territoires? Pourtant lors de son passage dans les Hautes-Alpes, l’ancienne ministre de l’Éducation  présentait cette convention sous un tout autre angle :« C’est une garantie que l’Éducation nationale apporte désormais aux départements ruraux : même lorsqu’ils perdent des élèves, on ne ferme pas automatiquement une classe ou une école », insistait la Ministre.

Une garantie signée sur une durée de trois ans. Au-delà, un travail d’anticipation  devra être mené, afin d’apporter d’autres réponses, comme « les regroupements pédagogiques inter-communaux (…) ou le choix de ne pas fermer un établissement parce que c’est utile au territoire », assurait également Najat Vallaud-Belkacem.

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