Hautes-Alpes : les candidats La République en Marche en campagne

POLITIQUE / Pascale Boyer et Bernard Renoy, candidats sur la 1ère circonscription, veulent être à l'écoute en permanence des habitants.

 

- Hautes-Alpes -

 

La campagne des candidats de « La République en Marche » est officiellement lancée depuis vendredi dernier, au lendemain de l’annonce officielle des investitures.

 

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Sur la 1ère circonscription des Hautes-Alpes, la conseillère départementale de Gap-1 Pascale Boyer a donc été investie. Élue en janvier 2016 au département, elle a été collaboratrice du groupe d’opposition de 2012 à 2016, après avoir été permanente de la fédération du Parti Socialiste de 2011 à 2012. Elle a quitté le PS lors des élections partielles sur Gap 1, avant de rejoindre le mouvement d’Emmanuel Macron, qu’elle juge plus à même de répondre aux problématiques des Haut-Alpins, en effaçant les clivages politiques et en écoutant le plus grand nombre.

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Pour réussir le pari de faire entendre les Hautes-Alpes à Paris, la candidate de la 1ère circonscription espère évidement une victoire de Joël Giraud sur la seconde. « C’est important de pouvoir s’appuyer sur l’expérience de Joël Giraud », souligne également Pascale Boyer.

 

Démocratie, territoires, agriculture en priorité

Alors, parmi les grands chantiers voulus : des assises de la réforme territoriale, pour recueillir les attentes des élus et faire modifier la loi NOTRe, mais aussi des états généraux de l’alimentation pour défendre l’agriculture de montagne, avec la problématique du renouvellement des vergers et des aléas climatiques. S’ajouteront à ces deux grands projets la diversification des activités en stations, le développement économique grâce à la fibre optique, ou encore la multiplication des maisons de santé.

 

Plus qu’un suppléant, un adjoint

Pour réussir cette mandature, le suppléant de Pascale Boyer sera Bernard Renoy, ancien vétérinaire de métier. Il assurera l’ancrage local de sa députée. « Si c’est pour être une plante verte, ça n’a pas de sens », ironise-t-il. « Il faut jouer l’esprit d’équipe. Le suppléant sera plutôt un collaborateur. »

Il sera celui qui restera dans le département des Hautes-Alpes, pour assurer quand la députée sera à Paris, mais aussi pour continuer la récolte des envies, des besoins de la population, toujours dans cette démarche de « démocratie citoyenne » voulue par Emmanuel Macron et ses candidats aux législatives.

Dans les Hautes-Alpes, le directeur de campagne sera Thierry Pajot (ex-MoDem). Un parti qui se vante d’avoir 545 adhérents à l’heure actuelle.