- Hautes-Alpes -

 

Mardi,  Marion Maréchal-Le Pen effectuait l’annonce de son retrait de la vie politique, quittant ainsi son mandat de députée du Vaucluse, mais aussi de cheffe de fil FN à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.  Une décision qui a déclenché de nombreuses réactions au sein de sa famille politique : son grand-père Jean-Marie  parlait de « désertion », quand Marine le Pen évoquait une « déception » tout en précisant qu'elle comprenait ce choix.

Une retraite peut-être pas définitive, puisque Marion Maréchal-le Pen n'évacue pas la possibilité de faire un retour après avoir découvert le travail dans le privé, comme elle l'a très explicitement expliqué sur le plateau de la chaîne YouTube, TV Libertés.

 

« Je pense que madame Maréchal-Le Pen fait aujourd'hui un calcul démoniaque »

Un retour pour la prochaine présidentielle et la reprise en main du parti à moyen terme ? Certains, à l’image de la députée (PS) des Hautes-Alpes, Karine Berger, l’envisagent déjà. Sur CNEWS hier soir, elle explique que « la dynamique FN qu'elle a créée en PACA est arrivée à un sommet. » Ajoutant,  « je pense que madame Maréchal-Le Pen fait un calcul très simple : que dans les deux, trois, quatre années qui viennent, la dynamique peut difficilement aller au-delà (…) en revanche si jamais la France rentrait dans une sorte de bi-partisme où il y aurait un parti central, centriste, qui s'opposerait comme seul parti unique face au Front national, elle a une carte à jouer fantastique si elle revenait sur la scène politique [nationale et locale] dans cinq ans. C'est ça le vrai risque que la France court. »

 

 

 

Notez que Karine Berger sera l'invitée d'Alpes 1, ce soir dès 18h, pour son "Grand Oral" des législatives.