Hautes-Alpes : législatives, A.Murgia mis en demeure sur sa candidature par Les Républicains

POLITIQUE / C’est dans un courrier signé du secrétaire général de Les Républicains, Bernard Accoyer, qu’Arnaud Murgia se voit sommé d’abandonner sa campagne pour les législatives sous l’étiquette LR.

 

- Hautes-Alpes -

 

Est-ce la fin de la confusion politique à droite dans la 2ème circonscription des Hautes-Alpes en vue des législatives, entre la candidature de Chantal Eyméoud, investie par Les Républicains et l’UDI début mars, à la défaveur d’Arnaud Murgia ? Rien n’est moins sûr. En attendant, l’heure des explications semble avoir sonné chez Les Républicains concernant la volonté d’Arnaud Murgia, président LR 05, de poursuivre sa campagne sous l’étiquette LR.

En savoir plus >>> Hautes-Alpes : « je suis la candidate Les Républicains / UDI », Chantal Eyméoud

 

Deux courriers du secrétaire général Les Républicains

Outre un dernier courrier signé du président de l’UDI, Jean-Christophe Largarde et de Bernard Accoyer, secrétaire général Les Républicains, attestant de l’investiture de Chantal Eyméoud pour les législatives, Arnaud Murgia a reçu en parallèle un deuxième courrier de mise en garde du parti qu’il préside dans les Hautes-Alpes.

Ainsi Bernard Accoyer rappelle au président de la fédération des Hautes-Alpes que le 15 mars dernier, « l’union de la droite et du centre a malheureusement impliqué le retrait » de son investiture dans la 2ème circonscription. Cependant, souligne encore le secrétaire général LR, « il apparaît que vous êtes toujours candidat (…) si vous persistez dans votre démarche, le comité politique sera saisi pour statuer sur votre cas conformément aux statuts et au règlement intérieur de notre mouvement. »

 

Les statuts du parti, l’argument d’Arnaud Murgia pour faire valoir sa candidature

« Juridiquement, j’ai le droit pour moi car les 2.400 délégués du conseil national des Républicains ne m’ont pas retiré l’investiture obtenue en juin 2016 et renouvelée en janvier 2017 », rappelait sur Alpes 1 le président de la fédération, s’enfermant dans un rapport de force statutaire (s’appuyant sur l’article 44 des statuts du parti toujours présent sur le site LR) et peut-être juridique avec son propre camp.

Mais que de dangers pour le jeune élu qui, à travers son choix, risque à la fois de s’isoler de sa famille politique locale mais aussi de perdre son siège de président fédéral…