Hautes-Alpes : Terres Monviso, à la recherche des 9 millions d'euros de l'Europe

SOCIÉTÉ / TOURISME / ÉCONOMIE / Plusieurs acteurs haut-alpins et italiens sont réunis autour de la table pour déposer un PIT, un Plan Intégré Transfrontalier. Son objectif : convaincre l'Europe de financer les projets de développement de territoires.

 

- Hautes-Alpes -

 

S'associer, au delà des frontières et des cols, pour obtenir des financements européens et développer des territoires : c'est le projet ambitieux mené actuellement dans le nord des Hautes-Alpes. Son nom : "Terres Monviso". Autour de la table, trois communautés de communes : celles du Guillestrois-Queyras, de l'Ubaye Serre-Ponçon et de Serre-Ponçon, mais aussi le Parc Naturel Régional du Queyras et le Parc Naturel de Monviso,  sans oublier le département des Hautes-Alpes et les partenaires italiens, tels que la région Piémont, la Chambre de Commerce, d'Industrie, d'Artisanat et d'Agriculture de Cunéo et la commune de Saluzzo. Des acteurs réunis pour établir un PIT, comprenez un Plan Intégré Transfrontalier.

 


Bien plus qu'un PIT, un PITER

Les plans intégrés territoriaux (PITER) ont pour objectif le développement économique, social et environnemental d'un territoire transfrontalier, à travers la mise en oeuvre d'une stratégie commune. Ils  sont pluri-thématiques, c'est-à-dire qu'ils peuvent s'inscrire dans les différents axes et objectifs spécifiques du programme. Ces PITER peuvent être mis en oeuvre sur un territoire formé au maximum de trois unités territoriales (départements/provinces) contiguës.


Avec "Terres Monviso", ils espèrent l'obtention de l'Europe d'une enveloppe de 9 millions et demi d'euros, à répartir également entre les deux territoires. Des financements qui seront diffusés autour de quatre axes : l'économie verte, les mobilités et la gestion des risques, le tourisme international et le bien vieillir.

 

Max Brémond, président de la communauté de communes du Guillestrois-Queyras :