Hautes-Alpes : les raisons de dire non au Monte-Carlo

SPORTS / Stéphane Passeron, pourtant à la Direction des Sports à Gap, s'oppose à la venue du Rallye Monte Carlo.

 

- Hautes-Alpes -

 

Les avis dissonent au sein de la ville de Gap, sur l’arrivée du Rallye Monte-Carlo. Alors qu’officiellement, la municipalité se dit fière d’accueillir une compétition automobile de niveau mondial, Stéphane Passeron, qui travaille à la Direction des Sports de la ville, n’hésite pas à dénoncer publiquement une telle organisation.

En 10 points, dans un communiqué envoyé à la presse, il dénonce cette manifestation « en totale contradiction avec les discours sur l’exemplarité en matière de protection de l’environnement, d’économie d’énergie, de lutte contre le changement climatique ». Il met évidemment en cause le CO2 rejeté par les participants. Un Rallye qui emprunte, en plus, « des routes protégées par la directive européenne Natura 2000. »

 

La vidéo est repartagée par Stéphane Passeron, dans son communiqué.

 

Apologie de la vitesse, du risque, de la pollution

La Sécurité Routière est mise à mal, selon Stéphane Passeron, qui estime que le Monte-Carlo « promeut la vitesse », « les comportements dangereux ». D’ailleurs, il dénonce le fait que plusieurs entrainements se soient faits sur des voies publiques, sans informations auprès des riverains, mettant en danger leur sécurité.

Par ailleurs, il regrette les nuisances en termes de bruit pour les populations, mais aussi la faune locale. Une pollution également liée au public, qui laisserait « abondamment » des déchets sur les sites. Dernier point dénoncé, le « gaspillage des finances publiques (…) inutile en temps de crise. »