Hautes-Alpes : Max Brémond à la tête du Guillestrois-Queyras

POLITIQUE / Les craintes qui règnent encore sur cette nouvelle fusion sont tout à fait perceptibles, comme en témoigne cette délibération concernant le nouvel Office de Tourisme communautaire.

 

- Hautes-Alpes -

 

La salle du conseil communautaire était pleine ce jeudi soir. Personne ne voulait louper l’élection du nouveau président de cette nouvelle intercommunalité : une fusion entre le Guillestrois et le Queyras. 27 votes pour, 2 votes blanc et un vote nul, soit une quasi unanimité pour Max Brémond le maire de Risoul et seul candidat au poste de président de la communauté de communes du Guillestrois et du Queyras. 9 vice-présidents ont été élus, avec 9 délégués désignés.

 

 

Premiers affrontements sur le tourisme

Si la constitution de la nouvelle équipe n’a pas été difficile, les craintes qui règnent encore sur cette nouvelle fusion sont tout à fait perceptibles, comme en témoigne cette délibération concernant la constitution du comité directoire du nouvel Office de Tourisme communautaire : « Ce comité directoire doit être une cellule de combat, elle doit être efficace et pour ce faire, elle ne doit pas être dirigée par autant de personnes », indique avec fermeté le maire de Guillestre, Bernard Letterier, qui demande aussitôt une suspension de séance. Max Bremond avoue qu'il s’attendait à de tels débats.

Finalement, au comité directeur, toutes les communes seront représentées, c’est-à-dire 16 élus et 12 socio-professionnels. Les communes de Vars et Risoul ayant fait le choix de garder l’indépendance de leur Office de Tourisme. Le budget alloué est de 1,3 millions d'euros annuel, une première subvention de 400.000 euros sera versée très prochainement. Le nouveau président espère bien que la tenue du conseil respectera la citation d’Henri Faure, cité en fin de discours de son investiture : «  Se réunir est un début, rester unis est un progrès, travailler ensemble est une réussite ». Prochain conseil, le 12 janvier, à 18h30 à Aiguilles.