Hautes-Alpes : la RN94 rouvrira le 14 décembre, deux jours plus tôt que prévu

TRANSPORT / L'axe avait coupé à hauteur du hameau de Prelles, à Saint Martin de Queyrières il y a deux semaines jour pour jour. "Le chantier a bien avancé", confirme la DIRMED

 

- Hautes-Alpes -

 

La RN94 rouvrira à la circulation plus tôt que prévu. Annonce faite ce vendredi matin par la DIRMED, en charge des travaux de remise en état depuis la fermeture de l’axe à hauteur de Saint-Martin-de-Queyrières le vendredi 25 novembre suite à un éboulement.

 

Le chantier a pris de l’avance

« Les travaux avancent bien, explique à la rédaction Philippe de Camaret, directeur adjoint à la DIR Méditerranée en charge des routes nationales. Nous avons déjà purgé la zone il y a huit jours, les travaux de terrassement ont commencé, et l’approvisionnement de blocs béton est en cours pour ériger un mur provisoire ». Un mur provisoire qui permettra de mettre en sécurité la route et les usagers « pour toute la période hivernale sans se poser de questions », poursuit le responsable.

L’axe, qui devait initialement rouvrir le vendredi 16 décembre « avant les congés scolaires de fin d’année puisque nous savons que c’est une période de montée en charge de l’activité économique du nord du département », pourra accueillir ses premiers véhicules deux jours plus tôt, le mercredi 14 décembre, « à double sens », insiste Philippe de Camaret.

 

« Il était impossible d’effectuer les travaux de nuit par question de sécurité », P. de Camaret

Alors que certains élus et représentants du monde économique avaient fait la demande d’engager les travaux de nuit pour accélérer le chantier, le responsable de la DIRMED précise qu’il était impossible de réaliser ce chantier en nocturne, par manque de sécurité. « Le versant est instable, il n’était pas question de prendre le moindre risque d’avoir un mouvement de terrain la nuit, à un moment où nous aurions manqué d’un champ de vision suffisant ».

 

Il faudra reconstruire le mur à terme

D’autres études seront engagées après cette remise en état, pour apporter une solution pérenne. « Inévitablement il faudra mener des travaux. Le mur de protection en bloc béton ne pourra demeurer, il faudra envisager la construction du mur qui était présent auparavant à l’identique », termine Philippe de Camaret.