Hautes-Alpes : J.Giraud interroge le nouveau Premier Ministre sur la place de la France en Europe

POLITIQUE / Première séance de questions au gouvernement ce mercredi pour Bernard Cazeneuve. L’occasion pour le très europhile, Joël Giraud, d’interroger le nouveau Premier Ministre sur la position de la France en Europe à 138 jours des prochaines présidentielles.

 

-Hautes-Alpes-

Tout juste nommé Premier ministre, Bernard Cazeneuve a eu droit ce mercredi 7 décembre à son baptême du feu, en participant à son premier Conseil des ministres mais aussi à sa première séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

L’occasion pour le député-maire (PRG) de l’Argentière-la-Baissée, Joël Giraud, d’affirmer au nom de son groupe, son soutien au nouveau Premier ministre, mais également de l’interroger sur sa position concernant la question de l’Europe de demain.

 

Quelle voix va être portée en France et en Europe ?

Joël Giraud, membre de la mission d’information sur le Brexit qui se trouvait à Berlin ces derniers jours, a dans sa question, après avoir relevé la montée des populismes dans les dernières élections en Autriche et en Italie, demandé au premier Ministre « quelle voix va être portée en France et en Europe pour que le message de paix, de sécurité et de prospérité du Général de Gaulle et de Konrad Adenauer redevienne un motif d’espoir, porteur de civilisation, dans une Europe qui a mal à ses populismes. »

 

Le gouvernement poursuivra ses actions sur six secteurs majeurs

« La montée du populisme est un sujet essentiel », a répondu en préambule le nouveau Premier Ministre. Constatant une forme de désespérance en Europe, « dans des pays où les réponses ne sont pas données aux citoyens », Bernard Cazeneuve considère que la France doit « agir au sein de l’Union pour que les décisions soient lisibles et qu’elle fassent sens. » Aussi, le gouvernement français poursuivra ses actions sur six secteurs majeurs, « la croissance économique, l’innovation, la recherche, le développement durable, le numérique et le besoin de protection aux frontières et la protection de notre propre modèle social. »