Hautes-Alpes : détecter et prévenir les cas de maltraitance de l’enfant

SOCIÉTÉ / Une convention partenariale a été renouvelée entre la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale des Hautes-Alpes et l’association Enfant en Danger.

 

- Hautes-Alpes -

 

De la maternelle jusqu’au CM2, 50 classes, soit 1.200 élèves, c’est le champ d’intervention de l’Association Enfant en Danger sur le département des Hautes-Alpes. En 2004, une convention partenariale a été signée entre la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale des Hautes-Alpes et l’association. Une convention renouvelée vendredi dernier, jour de la date anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. « L’équipe organise trois séances d’une heure pendant laquelle elle travaille avec les enfants sur trois thématiques. La première pour leur permettre de se rendre compte qu’ils ont un corps et qu’il y a des endroits qu’on ne touche pas. La seconde sur la différence entre l’autorité des parents et la maltraitance. Enfin lors de la dernière séance, ils apprennent à dire non. Apprendre cela quand on est petits permet de l’appliquer jusqu’à qu’on soit grand », explique sur Alpes 1  Martine Marlois la Présidente de l’Association Enfant en Danger

 

Prévention mais aussi détection

Une collaboration très importante pour Philippe Maheu, Directeur Académique des Services de l’Education Nationale, «  l’espace de la classe a tendance à uniformiser. Lorsqu’un enfant arrive dans une classe il est un élève. Toutes les situations qu’il peut vivre hors de la classe peuvent nous échapper car la classe n’est pas à priori le lieu le plus approuvé pour détecter les maltraitances. La collaboration avec l’association Enfant en Danger permet d’avoir différents regards, celui de l’enseignante et celui de l’association pour détecter des situations déjà présentes ».

 

Martine Marlois, Présidente de l’Association Enfant en Danger :

Philippe Maheu, Directeur Académique des Services de l’Education Nationale :