- Hautes-Alpes -
Une rixe de Saint Sylvestre sur fond d’alcool qui se termine devant le tribunal correctionnel de Gap ce jeudi matin. Trois hommes de 20 ans, originaires d’Aubagne et de Marseille, comparaissaient pour violences en réunion le 1er janvier commises à Risoul. Une rixe entre deux groupes qui a débuté après une simple chute. « Comment passe t-on d’une simple chute à une rixe générale ? », se demande la présidente du tribunal, Christine Piccinin. L’un des prévenus, à la taille imposante et à l’allure nerveuse, a tenté de se justifier en expliquant qu’il avait dans un premier temps reçu des coups avant d’en donner. Et qu’il s’agissait alors « de légitime défense ».
Si le débat a été placé autour de cette question, les trois jeunes hommes n’ont pas convaincu les magistrats. En effet, alors qu’eux trois se sont sortis de cette rixe sans une seule égratignure, les victimes quant à elles avancent aujourd’hui des « séquelles psychologiques » après des blessures physiques. L’une d’entre elles, un jeune homme, s’est vu accorder une ITT de 10 jours après un violent traumatisme crânien, une fracture de l’orbite droit ou encore des côtes cassées. Finalement, le tribunal condamne les trois à six mois de prison avec sursis.