- Hautes-Alpes -
Le Conseil Départemental des Hautes-Alpes vote un coup de neuf pour le collège des Hauts de Plaine à Laragne Montéglin. L’hémicycle s’est réuni vendredi matin, avec à l’ordre du jour notamment le schéma des usages numériques ou encore le rapport d’activités 2015. Des dossiers qui n’ont pas suscité de grands débats. Un léger point d’accrochage s’est néanmoins fait jour dans le sujet du collège de Laragne-Montéglin, l’opposition préférant la construction d’un nouvel établissement, la majorité favorisant la restructuration.
Une restructuration moins coûteuse ?
Pour la majorité départementale, c’est la restructuration qui est privilégiée car moins coûteuse. Et on s’appuie notamment sur une étude menée par un cabinet privé il y a trois ans, qui compare les coûts des deux hypothèses : de 13 à 14 millions d’euros pour la restructuration, et de 20 à 21 millions d’euros pour la construction. Le choix est donc clair pour la majorité Bernard, ce sera la restructuration qui coûte moins chère et qui permet également d’éviter une hausse du coût des transports pour mener les élèves vers les équipements sportifs, à proximité immédiate de l’établissement scolaire actuel. Mais du côté de l’opposition, on préfèRe s’abstenir dans cette décision, mettant en avant une facture gonflée d’un côté pour la construction, et de l’autre sous dimensionnée pour la restructuration avec la crainte de quelques surprises.
Certains conseillers départementaux de la majorité se sont montrés sensibles à cette question, Patrick Ricou notamment a mis en avant la nécessité d’aller plus loin dans ces études afin d’éviter la surprise d’une facture qui gonfle au gré du chantier. Quant à Pascale Boyer, conseillère de Gap, elle demande à l’hémicycle d’entreprendre une étude afin de prioriser l’intervention du département dans chaque collège.
Le préfet au cœur de l’hémicycle et des inquiétudes du territoire
Notez que le préfet des Hautes-Alpes, Philippe Court, a fait une intervention en fin de séance pour présenter l’action de l’État. Il a assuré de sa volonté d’investir pour faire monter les outils touristiques en gamme mais aussi amplifier la diversification. Interpellé sur la problématique du ferroviaire, avec ces risques sur la ligne Gap-Grenoble et Gap-Valence, Philippe Court a indiqué rencontrer cette semaine le directeur régional de SNCF Mobilités, « je ne peux imaginer que la ligne soit remise en cause, l’État et la Région seront au rendez-vous pour financer les travaux de régénération ».