Hautes-Alpes : entre 50 et 70 % d'éleveurs satisfaits des chiens de protection

AGRICULTURE / Une enquête a été diffusée par une éleveuse dans les Hautes-Alpes.

 

- Hautes-Alpes -

 

Les chiens de protection sont-ils efficaces ? Un questionnaire a été distribué à 350 éleveurs sur le département des Hautes-Alpes, par Marilyne Moynier, éleveuse. Objectif : quantifier et qualifier leur efficacité.

 

Une mesure de protection qui est efficace selon les interrogés

Les résultats ont été présentés ce lundi lors de la foire du Tardon à Champoléon. Sur 350 éleveurs ayant reçu ce questionnaire, seulement 47 ont répondu. Il s‘agit de 47 éleveurs répartis sur 21 communes du département. Premier constat qui ressort de cette enquête selon Maryline Moynier, les éleveurs sont satisfaits de cette mesure de protection dans une fourchette de 50 à 70%.

« Il y a aussi la protection contre les vautours, les renards. On constate que les gens sont assez satisfaits. Sur 100 chiens de protection, 3% ont mordu mais il n’y en a qu’un où le chien est véritablement mis en cause sinon les deux autres, il semblerait que le comportement des touristes n’aient pas été adaptés », explique sur Alpes 1 Maryline Moynier.

 

Faire cohabiter tourisme et chiens de protection

Car la question qui se pose est aussi celle de la cohabitation du chien de protection avec les touristes. « On veut un chien qui puisse répondre aux attaques du prédateur et qui soit compatible avec le promeneur.  Il faut augmenter les capacités de ces chiens : sélections des reproducteurs, et former correctement le chien notamment », commente Jean-Michel Bisquert, éleveur de chiens de berger.

Plusieurs axes de réflexion sont aujourd’hui proposés par Maryline Moynier : mieux informer les touristes et les randonneurs par des panneaux d’informations dans les alpages, proposer également de l’information auprès des éleveurs pour répondre à toutes leurs questions concernant l’éducation des chiens de protection mais aussi créer une base de données sur les chiens de protection.

 

Les explications d'Aurore Vallauri :