Hautes-Alpes : agression de Garde Colombe, l'auteur présumé a mis le feu à sa cellule de prison

FAITS DIVERS / Une information de nos confrères du Dauphiné Libéré. L'homme de 37 ans aurait gravement blessé à coups de couteau trois filles et leur mère le 20 juillet dans un centre de vacances de Garde Colombe

 

- Hautes-Alpes -

Plus de 15 jours après l'agression d'une mère et de ses trois filles à Garde Colombe, l'agresseur présumé a mis le feu à sa cellule de la prison de Lyon-Corbas. Une information de nos confrères du Dauphiné Libéré. L'homme âgé de 37 ans, d'origine marocaine et domicilié dans les Yvelines, a incendié ce vendredi sa cellule. Deux gardiens ont été alertés par de la fumée s'en échappant, ils ont forcé la porte afin de l'évacuer. L'homme a été brûlé aux bras et intoxiqué par les fumées. Il a été transféré à l'Unité hospitalière sécurisée inter-régionale de Lyon pour des soins.

 

L'enquête se poursuit après l'agression


Le 20 juillet dernier, l'homme avait poignardé trois jeunes filles de 13 ans et demi, 12 ans et 8 ans et demi et leur mère alors qu'elles prenaient leur petit-déjeuner sur la terrasse de leur résidence dans un centre de vacances de Garde-Colombe. La plus jeune victime a reçu un coup de couteau au thorax et a été évacuée en urgence absolue à Grenoble, où elle a subi une opération chirurgicale. Elle est depuis hors de danger. Ses deux sœurs et sa mère, atteintes également au thorax, mais moins gravement, ont été hospitalisées sur Gap . Au moment de l’agression, le mari de la victime n’était pas présent. La mère a indiqué aux enquêteurs, « qu'elle ne comprenait absolument pas le geste de son agresseur, étant donné que les relations qu'ils entretenaient entre voisins de vacances étaient très courtoises. » De plus, elle avait, avec son mari, porté assistance à l’agresseur, alors que ce dernier faisait un malaise ce lundi. Une des jeunes filles, interrogée par les enquêteurs, a indiqué, « que leur agresseur avait directement portés des coups de couteau sans dire un mot ».  Le parquet de Gap avait expliqué que l'agresseur présumé avait indiqué au directeur du centre de vacances, peu de temps avant les faits, qu'il souhaitait mettre un terme prématurément à son séjour pour des raisons de santé.

Après l'agression, il a pris la fuite à bord de sa voiture, laissant sa femme et ses deux enfants sur place. Il avait pu être rapidement interpellé grâce à la mise en place du plan Epervier. Il se trouvait alors à quelques kilomètres du village. Un examen médical et un examen psychiatrique ont  été réalisés. Ils n’ont "pas permis de mettre en évidence, en l'état, une quelconque pathologie de nature psychiatrique" avait alors expliqué Raphaël Balland, le procureur. Une enquête pour tentative d'homicide et tentatives d'homicides sur mineures de moins de 15 ans est en cours, elle a été confiée à la briage des recherches de la compagnie de Gap et la section de recherches de Marseille.