Hautes-Alpes : élections professionnelles au sein des TPE, la campagne est lancée pour la CGT

ÉCONOMIE / Des élections qui se tiendront du 28 novembre au 12 décembre et qui donneront des représentants régionaux aux salariés des très petites entreprises. Ce qui n'était pas le cas auparavant.

 

- Hautes-Alpes -

 

La campagne est lancée pour la CGT, à la veille des élections professionnelles dans les Très Petites Entreprises. Des élections qui auront lieu du 28 novembre au 12 décembre prochain et qui, dès 2017, donneront des représentants régionaux réunis au sein d’une commission. Ce qui n’était pas le cas jusque-là. Le syndicat parcourt donc le département, pour informer les salariés sur ces échéances très peu connues.

 

Des militants qui parcourent Embrun, Guillestre ou encore Briançon

Il est près de 12h au rond-point des Orres, à Embrun. Les militants CGT distribuent tracts et prospectus depuis 8h30 ce mercredi matin. "On se montre, on va à la rencontre de ces salariés qui ne sont pas informés de leurs droits", explique Florence, militante CGT. Pour Christian Schuller, secrétaire général de la CGT dans les Hautes-Alpes, il s’agit de se faire représenter pour défendre les mêmes droits pour tous les salariés, y compris pour ceux des Très Petites Entreprises. "Ils ont des problèmes pour se faire payer les heures supplémentaires, ou encore pour que le Code du Travail et leurs contrats soient respectés".

 

Une représentation de proximité, « ça aurait été mieux »

Selon une enquête réalisée entre mars et avril dernier par Harris Interactive, 62 % des salariés des TPE estiment leur salaire inférieur à ce qu’il devrait être, 1 salarié sur 2 affirme ne pas être rémunéré pour les heures supplémentaires réalisées. Des salariés qui n’ont pas la possibilité d’avoir de représentants syndicaux au sein de leurs entreprises. Seul changement : dès 2017, ils seront couverts par une commission régionale pour défendre leurs revendications. Pourtant, Christian Schuller aurait voulu aller plus loin dans la représentativité : "Ce serait mieux qu’il y ait une représentation de proximité, pas au sein de chaque entreprise, mais dans les zones d’activités ou dans les villes".

Les Alpes du Sud, qui sont concernées par les problèmes au sein des TPE. En effet, les institutions de moins de 11 salariés représentent plus de 80 % des entreprises des départements.

 

Le reportage Alpes 1 à Embrun, avec Alex Cam :