Hautes-Alpes : les transhumances reprennent avec deux invités de choix

AGRICULTURE / Le préfet, Philippe Court et la députée socialiste Karine Berger ont accompagné un troupeau vers les alpages du Queyras.

 

- Hautes-Alpes -

 

C’est la période des transhumances. Les éleveurs remontent leurs brebis dans les alpages des Alpes du Sud, après un hiver passé dans le sud de la France. Ils resteront dans les montagnes jusqu’à la fin septembre. Vendredi dernier, deux personnalités ont participé à la transhumance de Marie-Jo Allemand, qui tient une ferme dans le Gapençais.

Le préfet des Hautes-Alpes, Philippe Court et la députée socialiste du département, Karine Berger ont monté les 700 brebis à 2.000 mètres d’altitude, vers Château-Ville-Veille. « C’est l'occasion de vivre un moment important pour l'élevage. Pour le département, l'élevage est une activité agricole. C'est aussi un acteur de l'entretien du territoire », évoque sur Alpes 1 le préfet. 

 

   

 

Le loup inquiète, mais pas seulement

Une visite dite symbolique, mais importante pour les éleveurs. Karine Berger fait aussi partie du voyage. La députée est venue apporter son soutien et rassurer les éleveurs, au sujet de la législation sur les attaques de loup. « Le quota a été atteint. En urgence, des possibilités de tuer le loup ont été débloquées. On arrive, aujourd'hui, au moment le plus dangereux. Les troupeaux montent en alpage. Il était important d'accompagner les éleveurs et de leur dire que nous serons avec eux tout l'été. »

Après 3 heures de marche au travers des paysages Querayssins, le troupeau est arrivé à bon port. Marie-Jo, qui garde les moutons depuis 14 ans, interpelle la députée sur un autre phénomène : « Il n'y a pas que le loup, mais aussi les vautours. Ils sont capables d'attaquer les troupeaux. Ils ne tuent pas directement. Ils effraient et provoquent des chutes de brebis. Après, ils les mangent. Je sais qu’il n'y a pas de législation, mais au moins que les éleveurs puissent être indemnisés. »