- Hautes-Alpes -
Elle va prendre la tête d’un PGHM, Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne, en août prochain. Ce sera la première femme à exercer ce poste. La capitaine Sarah Chelpi, adjoint au commandant du PGHM de Briançon, rejoindra le PGHM de Saint-Sauveur-sur-Tinée, dans les Alpes Maritimes, en août prochain.
A 31 ans, Sarah Chelpi, originaire des Alpes-Maritimes a très vite trouvé sa voix et gravi les échelons. Titulaire d’un master 2 de droit à Aix-en-Provence, après deux années de scolarité à l’Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale à Melun, elle prend ses fonctions comme commandant d’unité, la communauté de brigade de Megève en Haute-Savoie. Durant quatre ans, Sarah Chelpi s’est ainsi perfectionnée aux pratiques de l’alpinisme et du ski de randonnée. Elle intègre alors un peloton de gendarmerie de Haute-Montagne, celui de Briançon en août 2013. Après trois années en son sein, Sarah Chelpi va devenir commandant d’unité du peloton de gendarmerie de Haute-Montagne de Saint Sauveur-sur-Tinée, dans les Alpes Maritimes. C’est la première femme à accéder à ce poste.
Un honneur pour Sarah Chelpi
« C’est un grand honneur pour moi. C’est mon département natal, donc je suis contente de retourner sur mes terres, dans une montagne que je connais bien et je suis fière d’avoir pu accéder à ce niveau. C’est une chance de rester en spécialité montagne », explique Sarah Chelpi. En 2015, le PGHM de Briançon a effectué 276 interventions et 334 victimes ont été secourues.
Un métier varié, qui passionne Sarah Chelpi. « J’ai pu travailler avec d’autres unités dans la gendarmerie, le détachement aérien. On travaille aussi avec d’autres partenaires, comme les CRS, les professionnels de la montagne, les pisteurs, les personnels des stations. On fait des rencontres intéressantes. »
Mutation au 1er août dans les Alpes Maritimes
Au 1er août, Sarah Chelpi sera mutée à Saint-Sauveur-sur-Tinée. « Au bout de trois ans, des liens d’amitiés se font. Ce sont des relations particulières, car on vit des choses très fortes avec ceux avec qui on travaille. Ça va être difficile de changer, mais je vais rencontrer d’autres personnes d’une grande qualité aussi », termine Sarah Chelpi.
Le PGHM de Saint-Sauveur-sur-Tinée compte une quinzaine de gendarmes.