Abattage : "il n'y a pas de formations. mais les contrôles sont effectués de l'élevage à l'abattage."

AGRICULTURE / Bruno André, président de l'abattoir de Gap et porte-parole de la FDSEA des Hautes-Alpes était l'invité d'Au Bout de l'Actu avec Alex Cam et Cyrielle Michard.

 

-Hautes-Alpes-

« On ira toujours dans le bon sens, ce n’est pas dans notre logique de faire marche arrière dans les pratiques » : Bruno André, président de l’abattoir de Gap et porte-parole de la FDSEA, réagit après la vidéo de l’association L214. Vidéo qui pointe des défaillances au sein de l’abattoir du Vigan, et qui a suscité une vague d’indignation en France, si bien que le gouvernement s’en est emparé. Une vidéo qui pourrait jeter l’opprobre sur une profession entière. Bruno André tient donc aujourd’hui à rétablir la vérité : le cas de Vigan semble être un cas à part, « car nous avons des contrôles du début à la fin par des agents de la DDCSPP. La vidéo ne correspond pas à la réalité, même s’il arrive qu’il y ait des ratés, comme dans le milieu hospitalier », poursuit Bruno André, invité dans Au Bout de l’Actu ce mercredi soir.

Selon lui, le bien être des animaux est pris en compte, « la DDCSPP impose des résultats, mais pas de moyens. Ils veulent de plus en plus de résultats, mais à nous de trouver les moyens ». Autre problème : le manque de formations, aucun institut en France ne forme au métier d’ouvrier d’abattage.

Retrouvez l'interview de Bruno André ici :