Alpes de Haute-Provence : les principaux axes pour renforcer la sécurité routière

SÉCURITÉ / Les représentants de la préfecture, des maires, du parquet et de l’Éducation nationale se sont retrouvés, ce lundi, pour élaborer et signer le document général d’orientation. Il doit permettre de réduire le nombre de morts sur les routes.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Renforcer la sécurité sur les routes des Alpes de Haute-Provence. C’est l’objectif du Document général d’orientations (DGO). Il a été signé hier, par le préfet, Olivier Jacob. Mais aussi, Stéphane Kellenberger, le procureur de la République, le président (PS) du Conseil départemental René Massette, Daniel Spagnou, le président de l’Association des maires de France du 04 (AMF 04) et Éric Lavis, le directeur académique des services de l’Éducation nationale.

Tous se sont retrouvés dans les salons de la préfecture, à Digne-les-Bains. Car l’idée du DGO est simple : rassembler les pouvoirs publics locaux autour d’une table pour qu’ils arrêtent, ensemble, les principaux axes de la politique en matière de sécurité routière pour les quatre prochaines années. Derrière l’idée, c’est aussi de faire baisser les chiffres de la mortalité. 14 personnes ont perdu la vie depuis le début de l’année dans le département. « Ce qui est ressorti à l’occasion de l’élaboration de ce DGO, c'est d’abord l’accidentologie liée aux motards qui sont surreprésentés dans la mortalité routière », détaille le préfet, Olivier Jacob, avant d’énumérer les autres axes importants, à savoir les jeunes « Nous tenons à avoir des actions de prévention à leur égard » et les risques professionnels : « Le plus grand danger, c’est la routine quand on va travailler avec sa voiture ».

 

 

Passer sous la barre des 2.000 tués par an

Par ailleurs, le représentant de l’État dans le département des Alpes de Haute-Provence rappelle l’objectif gouvernemental : passer sous la barre des 2.000 morts sur les routes d’ici à 2020. « Ça représente un objectif de 10 tués pour notre département, donc il y a encore bien du chemin à parcourir. Mais ce que je voulais dire, c’est que le nombre d’accident aussi est stable. Donc, là aussi, il y a encore beaucoup de travail à faire », souligne l’intéressé.

À noter ce chiffre : 155. C’est le nombre d’accidents corporels qu’il y a eu depuis le début de l’année dans le département.

 

M. Bonnefoy