Alpes de Haute-Provence : une élection inédite et des réactions de tous bords

POLITIQUE / Suite à l’élection à la présidence du Conseil Départemental des Alpes de Haute-Provence, les partis politiques réagissent

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

C’est une élection à la présidence du Conseil Départemental qui ne laisse pas indifférent, aussi bien auprès des partis politiques que de certains conseillers départementaux. Des élus qui n’acceptent pas voir la droite intégrer la majorité, avec des postes de vice-présidences à la clé.

 

René Massette, parcours d’un des derniers éléphants du PS qui tend la main à la droite

Né le 3 septembre 1950 à Llupia dans les Pyrénées Orientales, René Massette est marié, père d’un enfant. Il est élu sur le Canton de Digne-les-Bains 1.

Mandats en cours (28 septembre 2017)

Conseiller départemental du canton de Digne-les-Bains 1

Vice-Président, délégué aux syndicats de montagne et à la politique de l’eau

Président du syndicat mixte du val d'Allos (SMVA) et du Syndicat mixte d'aménagement de Pra Loup (SMAP),

Président du Syndicat D'Energie des Alpes de Haute-Provence (SDE 04)

Mandats précédents

Adjoint et Premier adjoint à la ville de Digne-les-Bains (1995 – 2008)

Vice-Président du Conseil général depuis 1998

Président de la Communauté de Communes des Trois Vallées (2003 – 2008)

Président du SIVU de l’abattoir du Pays Dignois (1995 – 2008)

Président du SIE Digne Barrême (2002 – 2013)

Président du Sydevom des Alpes de Haute-Provence

Formations

DUEL de Lettres Modernes – Université de Perpignan (1969 – 1970)

École nationale des Impôts – Clermont Ferrand (1971)

Profession

Fonctionnaire d’État – Chef de Service du Cadastre jusqu’en 2002

 

Une équipe de vice-présidents réorganisée, qui fait place désormais à l’opposition

Il l’avait annoncé sur Alpes 1, ce « ticket gagnant » avec l’ancienne présidente par intérim : Nathalie Ponce Gassier devient la première vice-présidente. Exit ainsi Patricia Granet, maire de Digne les Bains qui ne s’était pas rangé derrière sa candidature. En 2ème vice-président, Pierre Pourcin (ex 8ème vice-président) élu de la majorité de gauche, puis Geneviève Primiterra en 3ème position (binôme de René Massette sur Digne 1). Figure en 4ème vice-présidence l’ancien chef de groupe de la majorité départementale, Jean-Claude Petrigny. 5ème place, Brigitte Reynaud, conseillère départementale de Reillanne.

C’est en 6ème place que l’opposition s’installe, avec l’ancien candidat Jacques Brès. Isabelle Morineaud hérite de la 7ème vice-présidence, issue du camp LR. Jérôme Dubois, désormais 8ème vice-président et issu de la majorité, c’est le remplaçant de Roland Aubert décédé il y a quelques mois. Enfin, c’est la centriste Clotilde Berki qui ferme le bal de cette équipe d’ouverture, en 9ème vice-présidente.

 

« Il est aujourd’hui entouré d’une équipe solide autour des missions de services publics et pourra s’appuyer sur le dynamisme, la volonté et les compétences de Nathalie Ponce-Gassier. » E. Fontaine-Domeizel.

 

Les réactions

René Massette

 

À quoi devez-vous cette victoire ?

Une victoire avec la droite, c'est historique ?

Et les électeurs de gauche ?

Quels gages donnés à la droite ?

Quels seront vos dossiers ?

Y a t-il eu une alliance politique contre vous ?

 

 

Claude Fiaert

 

Les raisons de la défaite ?

 

Jacques Brès

 

Pourquoi vous êtes-vous retiré au profit de René Massette ?

 

Une absente de la photo de famille : Patricia Granet pourrait siéger dans un groupe d'opposition

 

Patricia Granet

 

Comment avez-vous vécu l'élection ?

René Massette est-il légitime ?

Pourquoi cette absence sur cette première photo, est-ce le signe d'une démission ?

Allez-vous rester dans la majorité ?

 

« Les vieilles pratiques perdurent »

Autre réaction, celle du Front de Gauche dans les Alpes de Haute-Provence. « Les vieilles pratiques perdurent », écrit Jean-Louis Pin, le secrétaire départemental. Une élection qu’il qualifie de « magouille entre des socialistes et la droite locale », qui finit « de discrédite les pratiques de nos élus locaux droite et pseudo-gauche confondus ». Un nouveau président qui aurait, selon lui, vendu « son âme, ses idées, ses amis en échange de trois vice-présidences ? »