Alpes de Haute-Provence : Sébastien Ginet annonce quitter son poste de président de fédération

POLITIQUE / Sans remise en question personnelle directe, l’élu annonce dans un courrier interne aux militants Les Républicains qu’il va quitter ses postes de conseiller municipal de Forcalquier et de président de Fédération.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Pression trop intense ou retour à la raison ? L’ex-candidat aux législatives, conseiller municipal d’opposition de Forcalquier et président Les Républicains de la fédération des Alpes de Haute-Provence, Sébastien Ginet, décide de mettre fin à tous ses mandats, mais annonce tout de même son souhait de peser dans la reconstruction de la droite départementale.

 

« La droite bas-alpine laminée »

Dans un courrier de remerciements aux adhérents LR du département, Sébastien Ginet constate que « la droite bas alpine sort laminée de ce premier tour des élections législatives. » Une lapalissade qui devra se traduire par une « reconstruction », afin de « mettre un terme à cette maladie chronique de la division et construire une offre politique crédible avec des nouveaux visages. »

Un travail qui devra se mettre en place « à partir de cet automne », date à laquelle le parti désignera son nouveau leader au niveau national. Et ne croyez pas que Sébastien Ginet serait effarouché par ses précédents déboires politiques au point de faire ses valises politiques afin de les poser dans un autre territoire. En effet dans ce même courrier, il annonce que les militants pourront « compter » sur « son engagement. »

 

 « Tirer les leçons de cet échec »

Mais d’ici cet automne, l’élu annonce devoir « tirer les leçons de cet échec » et annonce « démissionner dans les prochains jours de mon mandat de conseiller municipal de Forcalquier tout en restant un habitant impliqué pour notre ville. » Quant à ses fonctions de président, il les quittera « au lendemain du congrès de cet automne où nous choisirons un nouveau président. »

En attendant, celui-ci déclare vouloir se « consacrer davantage à ma vie personnelle et poursuivre la construction de ma vie professionnelle, nécessité pour avoir une plus grande crédibilité demain. » Un projet, comme une réponse aux critiques souvent entendues dans son propre camp : le manque d’expérience professionnelle, en inadéquation avec la possibilité de défendre une ligne et un discours politique.

En attendant, celui qui n’avait pas fait de choix entre le vote Le Pen et le vote blanc au second tour de la présidentielle déclare en conclusion de ce courrier qu’il « reste un militant des Alpes de Haute Provence, de droite et gaulliste. Je serai toujours à vos côtés. »