Alpes de Haute-Provence : législatives, J-Castel lance sa campagne avec dans le viseur E.Macron

POLITIQUE / Alors que Jean-Claude Castel lancera officiellement sa campagne le 23 mars prochain, les premières vraies attaques politiques se tournent vers Emmanuel Macron, et par ricochet contre l’un de ses principaux adversaires, le député sortant, En Marche, Christophe Castaner.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Jean-Claude Castel, maire (LR) de Corbières et conseiller départemental, loin de se désengager de sa campagne pour les législatives, malgré le choix de sa famille politique d’avoir investi Sébastien Ginet, lancera sa campagne  le jeudi 23 mars à 18h au CORBIPARC de Corbières (ou dans la salle multi Activités de Corbières en cas de mauvais temps).

 

Macron dans le viseur et par ricochet C.Castaner

Jean-Claude Castel ne se trompe donc plus de cible, après avoir fustigé la candidature de Sébastien Ginet, il est l’heure pour lui de livrer bataille contre le vrai candidat à battre sur la 2ème circonscription des Alpes de Haute-Provence : Christophe Castaner, député sortant et porte-parole de campagne d’Emmanuel Macron.

Ainsi, derrière un nouveau billet d’humeur qu’il égrène au fil de sa nouvelle page Facebook, le candidat se demande si « les Français ont-ils la mémoire si courte ? Ou l’art de faire du neuf avec du vieux. »

Constatant le ralliement, immédiat ou futur d’élus issus du mandat de François Hollande, à Emmanuel Macron,  Jean-Claude Castel se demande si  « de nombreux hollandistes seraient en train de réussir le tour de force impensable et inimaginable de se racheter une virginité et de faire totalement oublier son bilan catastrophique. Oubliés l’explosion de la dette et des déficits, la hausse du chômage, les augmentations d’impôts tous azimuts ; oubliés le recul de la France dans tous les classements internationaux, l’école de la République à la dérive, le ridicule sur la scène internationale ; oubliées l’immigration incontrôlée, les affaires Cahuzac ou Léonarda. Et enfin, oubliés les 11% de cote de confiance pour François Hollande, en novembre 2016, autant dire hier. »

Pour l’élu, Emmanuel Macron reste « comptable » des résultats économiques du quinquennat passé et s’interroge sur certains ralliements aussi différents que Robert Hue et Alain Madelin, « c’est vraiment le mariage de la carpe et du lapin ! »