Alpes de Haute-Provence : primaire, le Parti Radical réaffirme son soutien à A.Juppé et dénonce le choix de la présidente de l’UDI

POLITIQUE / Le centre dans les Alpes de Haute-Provence a décidément bien du mal à se trouver dans un même espace politique dans ses diverses composantes. Nouvelle illustration pour cet entre tour de la primaire de la droite et du centre.

 

-Alpes de Haute-Provence-

Alors que l’UDI a choisi dans le département de se détourner d’Alain Juppé pour le second tour de la primaire de la droite et du centre, l’une des composantes du centre, le Parti Radical a lui décidé de ne pas changer d’option et réaffirme son soutien au maire de Bordeaux, tout en dénonçant la position de la présidente de l’UDI 04.

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« L’idée saugrenue de changer de maillot à la mi-temps ne nous est jamais venue à l’idée quel que soit le score ! »

Le président du PR dans les Alpes de Haute-Provence, Henri Couillot, a décidé de jouer de la métaphore sportive pour réaffirmer le soutien de son parti à Alain Juppé. Dans un communiqué co-signé de la majorité du bureau départemental et des deux vice-présidents, Clotilde Berki, conseillère départementale et Michel Vittenet, maire d’Oraison, le parti rappelle que comme au rugby, en cas de défaites, on « ne change pas de maillot à la mi-temps (…) Question de loyauté et de rectitude politique ! »

Une critique à peine voilée pour la présidente de l’UDI et du Nouveau Centre, Joëlle Tebar, qui est passée entre les deux tours d’Alain Juppé à François Fillon. Considérant que dans ce choix « elle n’engage pas l’ensemble de l’UDI 04 et n’exprime que sa position personnelle à cette occasion. » Un choix dicté par la position du Nouveau Centre, soutien d’Alain Juppé.

 

Présidente de l’UDI et du Nouveau Centre, est-ce incompatible ?

Nouvelle preuve de la difficulté et de la position politique inconfortable de présider à la fois l’UDI et le Nouveau Centre pour Joëlle Tebar. Deux partis à l’image de leurs présidents nationaux respectifs, Jean-Christophe Largarde (UDI) et Hervé Morin (Nouveau Centre) qui semblent parfois n’avoir comme seul point commun : être centriste, mais dans le même espace politique.