Alpes de Haute-Provence : temps périscolaires, les communes ne demandent pas les aides

ÉDUCATION / Trop complexes sont à remplir les dossiers de demande d'aide à la CAF.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Trois ans après la réforme des rythmes scolaires, la sénatrice de Gironde, Françoise Cartron, a remis un rapport au Premier Ministre Manuel Valls le 20 mai dernier. La vice-présidente du Sénat était ce jeudi à Digne-les-Bains.

 

Des subventions trop complexes

Ce rapport identifie 25 propositions concrètes pour mieux accompagner les petites communes et communes rurales, dans la mise en place de la réforme de ces rythmes scolaires. Sur toutes les communes de France, 98% ont mis en place les temps périscolaires, mais seulement 50% des communes rurales ont demandé l’ensemble des aides publiques.

« Il faut vraiment modifier la paperasse qu’on leur demande, pour après être éligibles aux différents fonds », demande au Gouvernement Françoise Cartron. Alors l’aide directe de l’État est assez simple. Par élève inscrit au temps périscolaire, les communes ont droit à 50 euros par élève inscrit dans la classe, plus 40 euros dans les communes rurales. Deux sommes majorées de 50%, si les effectifs dépassent les 50% d’inscrits à l’école. Par contre, pour obtenir l’aide de la CAF (Caisse d’allocations familiales), il faut remplir un dossier de 25 pages. « Les maires ruraux n’ont pas l’infrastructure municipale, ils n’ont pas du personnel, donc ils abandonnent. » La sénatrice demande alors l’application du « choc de simplification » annoncé par François Hollande. L’aide de la CAF qui est de 53 euros par élève.

 

Françoise Cartron, sénatrice de Gironde :