Alpes de Haute-Provence : "Marie-Anne Baudoui Maurel, le clientélisme ne sera jamais de mon fait"

POLITIQUE / Réponse de Patricia Granet, maire de Digne les Bains, à son opposante. L'élue était l'invitée d'Au Bout de l'Actu

 

- Alpes de Haute-Provence -

Groupement hospitalier territorial entre Digne les Bains et Manosque : « on restera sans spécialités ». Patricia Granet, maire de Digne les Bains, président de la communauté de communes Asse Bléone Verdon et vice-présidente du Conseil départemental des Alpes de Haute-Provence, était l’invitée d’Au Bout de l’Actu. « Dans ce dossier, je ne réagis pas en tant qu’élue mais en tant que professionnelle de la santé. En cas de pathologie lourde, le patient ne pourra pas être pris en charge dans les Alpes de Haute-Provence mais conditionné ». Selon elle, le système actuel, avec la gestion de l’hôpital de Digne les Bains par Aix en Provence est « un système qui tourne, pourquoi s’en priver ? »

 

Subventions clientélistes ? « Ce ne sera jamais de mon fait »

Marie-Anne Baudoui Maurel, conseillère municipale d’opposition à Digne les Bains, accusait le maire d’accorder des subventions « clientélistes » pour satisfaire un « certain électorat ». Elle pointait notamment l’association « A Fleur de Pierre ». « Le clientélisme ne sera jamais de mon fait, répond Patricia Granet, qui explique que les subventions ont été diminuées auprès de cette association, la lisibilité doit être faite, on veut les justificatifs des actions menées ».

 

CET Parrines : Patricia Granet aux côtés du maire de Château-Arnoux Saint-Auban

En septembre dernier, Patricia Granet restait sur ses réserves quant au dossier du Centre d’Enfouissement Technique des Parrines à Château-Arnoux Saint-Auban, projet porté par le Conseil Départemental. Elle expliquait à l’époque attendre que le dossier se régionalise. Aujourd’hui, la « page est tournée » pour elle. Si le préfet a repoussé sa décision à février 2017, elle se dit prête en cas d’accord donné à « être aux côtés de Patrick Martellini face aux bulldozers ».

Retrouvez l'interview de Patricia Granet ici :