- Hautes-Alpes -

La sénatrice, Patricia Morhet-Richaud, a défendu l’agriculture des Hautes-Alpes face au nouveau traité transatlantique, sur les règles commerciales entre la France et les États-Unis. « En bonne montagnarde, j'ai toujours appris qu'il était essentiel de bien sécuriser son ascension, sous peine de se retrouver brutalement au pied de la pente dans un bien triste état », s’est exprimée la sénatrice dans l’hémicycle. Une métaphore, pour défendre une sécurisation de l’agriculture, en favorisant les circuits courts, plutôt que l’export de masse à l’international. « Les circuits courts, qui sont encouragés localement, sont aussi très prisés par les consommateurs, qui voient là un moyen de soutenir l'économie locale, mais également d'être rassurés quant à la qualité des produits consommés. »

L’agriculture de montagne synonyme de développement durable

La traçabilité des produits est un critère important, selon Patricia Morhet-Richaud, tout comme la sécurité sanitaire et alimentaire. « L'harmonisation des règles entre l'Union européenne et les États-Unis ne doit pas affecter la santé des consommateurs, pas plus qu'elle ne doit mettre en cause les normes exigibles de qualité des produits importés commercialisés dans l'Union européenne ».

En territoire de montagne, l’agriculture est aussi synonyme d'aménagement et de développement durable du territoire rappelle la sénatrice des Hautes-Alpes. « L’élevage permet d'entretenir l'espace, de prévenir les risques d'érosion et de se préserver de leurs conséquences. L'agriculture de montagne est extensive. Les handicaps qui la caractérisent, tels que le climat et l'altitude, sont ses spécificités. La production locale, par exemple le lait, n'a pas le même goût qu'ailleurs. Les produits fabriqués, comme les fromages, ont la saveur particulière du terroir. »