Hautes-Alpes : la chute libre accessible à tous, dès 5 ans, grâce à un simulateur unique

LOISIRS / Avec une vue à 360 degrés, le simulateur On'Air de Gap-Tallard permettra à tous de s'essayer à la chute libre, sans prendre l'avion.


- Hautes-Alpes -

Un simulateur de chute libre ouvrira en avril prochain, sur l’aérodrome de Gap-Tallard. Une conception unique en Europe, avec une vue à 360 degrés à 4 mètres du sol. Une soufflerie qui sera ouverte aux professionnels, dont l’Équipe de France de parachutisme, mais aussi aux amateurs dès l’âge de 5 ans. Un projet imaginé il y a huit ans par une famille de sportifs haut-alpins.

Actuellement, le chantier bat son plein, les gros réacteurs sont déjà là, mais pas encore le tube de verre qui accueillera les amateurs de sensations fortes. « Unique en Europe, c’est par rapport à l’ouverture de la veine d’air sur l’extérieur. Les gens, quand ils vont venir voler à l’intérieur du simulateur, ils vont pouvoir voir tout le panorama », se félicite Patrick Bergouignan, le chef de projet.


L’histoire d’une famille passionnée


Voler comme un oiseau, comme lors d’un saut en parachute. Le parachutisme qui est une passion familiale. « Dans le projet, on retrouve Patrick Bergouignan qui a fait partie des équipes de France pendant 15 ans. Il a également été capitaine des équipes de France. On retrouve aussi Julien, mon compagnon, brevet d’État de parachutisme, ma maman qui a sauté également, à l’époque et moi-même », raconte sur Alpes 1 Élisa, la fille Bergouignan.

Une famille qui aime se jeter dans le vide, à plus de 4.000 mètres d’altitude, un parachute dans le dos. « Ce qu’on aime, je pense, c’est la sensation de liberté. C’est également le vol, tout simplement. C’est réaliser un rêve et se dire qu’on peut voler. Aujourd’hui, en 2016, on peut tous voler », ajoute Élisa Bergouignan, presque impatiente de voir les travaux de sa soufflerie On’Air se terminer à côté de l’hôtel-restaurant Le Cap à Gap-Tallard.




Voler dès 5 ans, en toute sécurité


Une liberté qu’on peut atteindre dès l’âge de 5 ans, dans cette soufflerie de Tallard, alors qu’il faut généralement avoir 16 ans pour sauter en parachute. Un vol en toute sécurité, accompagné d’un instructeur diplômé. « Les personnes en arrivant vont être prises en charge par un moniteur qualifié. On va leur remettre un équipement complet, c’est-à-dire combinaison, casque, lunettes. Ensuite, on va les emmener en salle de briefing. On va leur expliquer toutes les techniques de vols basiques », explique Julien, Brevet d’État et qui aura en charge la gestion des moniteurs. « Il faut juste s’étaler sur l’air, pour pouvoir voler plus facilement. On vient placer le bassin, on pousse un petit peu le centre de gravité vers le bas. Les jambes et les bras vont permettre de stabiliser l’ensemble ».


Pas un brin de bruit




Ce simulateur de chute libre aura coûté près de 4 millions d’euros, un coût important pour combattre notamment le bruit des réacteurs. C’était le sujet de discorde, il y a plusieurs mois, inquiétant les entreprises environnantes. En effet, traditionnellement, les souffleries rejettent l’air vers l’extérieur. Un budget important a donc été mis dans la recherche et le développement d’un isolant de dernière génération. Des murs immenses entourent les réacteurs, ne laissant échapper plus aucun son.

Ce simulateur de chute qui a également reçu la norme ISO 5001 pour son système de management de l’énergie. Vous pouvez déjà réserver vos vols, avec des tarifs réduits jusqu’au 31 janvier, entre 49 et 99 euros, sur le www.onairsoufflerie.com.