Hautes-Alpes : 30 ans pour une entreprise qui a pris son envol à l’international

INDUSTRIE / L’entreprise Beringer, spécialisée dans les systèmes de freinage pour avions, fête ses 30 ans cette année. Elle participe ce week-end au 35ème salon ULM de Blois.


Hautes-Alpes – L’entreprise Beringer, spécialisée dans les systèmes de freinage pour avions, fête ses 30 ans cette année. Basée à Tallard, elle participe ce week-end au 35ème salon ULM de Blois. Une entreprise composée de six employés, qui a commencé par la conception de side-cars, puis de freins pour motos de compétition, avant de prendre son envol. Un fleuron de l’aéronautique, avec son chiffre d’affaires qui dépasse le million d’euros.

Beringer est aujourd’hui l’un des leaders du marché international, basé sur l’aérodrome de Gap-Tallard depuis 2011. « Actuellement, on fait une bonne partie de notre chiffre d’affaires avec des roues et freins pour les Pilatus PC6, ces avions largueurs de parachutistes, mais on a en projet d’équiper d’autres avions », explique sur Alpes 1 Gilbert Béringer, fondateur de cette société familiale en 1985.

Cela fait 30 ans qu’il cherche à innover, à perfectionner son industrie. « On a développé toute une technologie concernant les freins. On a déposé neuf brevets, pour des améliorations de systèmes de freinage. »


75% de la production pour l’international

Des brevets qui permettent de protéger des systèmes de freinage qui se disent sans besoin de maintenance, d’une fiabilité à toute épreuve. « Notre société est certifiée par l’ASA, l’Agence de sûreté aérienne qui définit des normes pour les pièces qui vont entrer dans la fabrication des avions », précise Gilbert Béringer. Des systèmes de freinage pour avions qui partent, à 75%, à l’international.

Et pour garder cette certification, dans les locaux de Gap-Tallard, deux simulateurs mettent les productions à toutes épreuves. « Nous avons conçu et mis au point des machines qui nous permettent, à la fois de faire du développement sur les freins et les roues, et en même temps d’obtenir les certifications nécessaires à leur commercialisation. » Dans les 200m² de bureaux, on trouve ainsi un simulateur de masse et d’atterrissage et un simulateur de freinage d’avion.