Alpes de Haute-Provence : la MDE, vraie commerciale du département

ECONOMIE / La Mission de Développement Economique oeuvre à attirer les investisseurs. Problème : sa compétence n'est pas mutualisée avec celle du tourisme, pourtant étroitement lié

Alpes de Haute-Provence – Ce sont les « commerciaux » des Alpes de Haute-Provence : la Mission de Développement Économique du département œuvre à attirer les investisseurs dans le département. Problème : « l’attractivité économique et le tourisme ne peuvent être dissociés », explique Camille Jankowski, secrétaire générale de la MDE 04, au micro de Midi Pétante ce vendredi. Deux secteurs qui sont pour autant séparés : si l’économie est prise en charge par la Mission de Développement Économique, c’est l’ADT, Agence de Développement Touristique, qui a en mission le tourisme. A l’inverse des Hautes-Alpes, avec l’ADDET, Agence Départementale de Développement Économique et Touristique.

La mutualisation, vecteur de marketing territorial

Alors que le travail commun entre Hautes-Alpes et Alpes de Haute-Provence n’en est qu’à ses balbutiements, pour la responsable, « il faut arrêter aujourd’hui de parler en département mais en bassins de vie, avec des marqueurs identitaires ». La volonté de la Région de créer trois marques, Provence, Alpes et Côte d’Azur est donc un bon début pour Camille Jankowsi. « Cela fait sens, mais si on met ses marques en place en regroupant l’aspect économique et touristique ».

Quant à l’avenir de la structure, il reste flou face à la loi NOTre (Nouvelle organisation territoriale) qui donnera la compétence du développement à la Région. « Il faudra qu’il reste un relais local, pour que la région reste connectée aux réalités de terrain », conclut Camille Jankowski.