Hautes-Alpes : l’État veille à la qualité de l’accueil touristique et aux respects des règles

TOURISME / « Dans un département, qui est d’abord touristique, il faut montrer qu’on a une qualité pour recevoir nos amis, d’abord sur le plan sanitaire. On essaye d’avoir un département propre ».


Hautes-Alpes - Alors que les vacances estivales débutent officiellement ce vendredi soir, les services de l’État ont lancé ce jeudi leur opération de contrôles réguliers des établissements recevant des touristes. Une centaine de contrôles aura lieu toute cette saison, avec une priorité sur les hébergements originaux, les centres de vacances et les lieux de restauration rapide, comme ce jeudi au No Soucy d’Aspres-sur-Buëch.

Deux inspecteurs de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations, la DDCSPP, se sont rendus dans ce snack, installé sur une aire de repos, le long de la RD 1075, à l’entrée d’Aspres-sur-Buëch. C’est le 1er contrôle de l’été, pour les Services de l’État. « On a voulu, à travers cette 1ère opération, prendre la RD 1075, car elle va se situer sur un axe majeur le week-end prochain, de chassé-croisé de vacances. Et dans deux semaines et demie, le passage du Tour de France. C’est pour montrer qu’on pourra recevoir nos amis touristes dans de bonnes conditions », présente François Drapé, sous-préfet de Gap et secrétaire général de la préfecture des Hautes-Alpes. « Dans un département, qui est d’abord touristique, montrer qu’on a une qualité pour recevoir nos amis, d’abord sur le plan sanitaire. On essaye d’avoir un département propre ».


No Soucy sur les règles d’hygiène et d’accueil


L’an passé, les contrôles s’étaient concentrés sur les marchés forains, les aires de jeux et les hôtels. Cette année, les yourtes, les cabanes dans les arbres, les centres de vacances pour enfants et les snacks. « Le Ministère des Finances regarde surtout la loyauté de la transaction. Est-ce que j’offre au consommateur ce que je lui ai promis ? Et le contrôle de l’hygiène qui est fait par nos collègues de l’Agriculture », explique René Degioanni, le directeur de la DDCSPP des Hautes-Alpes. Les cartes doivent afficher les prix. Les produits indiqués doivent être présents en réserve, bien réfrigérés, avec de bonnes dates de péremption. L’origine des viandes est contrôlée. Les affichages réglementaires et même le protocole d’hygiène sont inspectés. Concernant précisément cet établissement, au nom bien choisi, il y a eu No Soucy.

A notez que dans plus de 95% des contrôles, de simples recommandations sont demandées aux professionnels. Très peu d’infractions sont relevées.