Alpes du Sud : Christian Estrosi veut mettre fin à 19 ans de gestion socialiste à la Région

REGIONALES / Le candidat UMP-UDI aux élections régionales PACA de décembre prochain était l'invité de Midi Pétante

Alpes du Sud – 19 ans de gestion socialiste régionale à renverser : c’est l’objectif que se fixe Christian Estrosi. Le candidat UMP-UDI aux régionales PACA de décembre prochain était l’invité de Midi Pétante ce lundi au micro de Cyrielle Michard et Alex Cam. S’il ne peut pas encore dévoiler le nom de ses colistiers, certains noms fuitent déjà : Daniel Spagnou, maire de Sisteron qui a rendu sa carte UMP il y a quelques semaines « mais que Nicolas Sarkozy lui a remis en main propre et Daniel ne l’a pas refusée », commente le maire de Nice. Les conseillères régionales sortantes Chantal Eyméoud et Eliane Bareille sont aussi sur le départ pour les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence. D’autres se verraient bien également choisis : le vice-président de la DLVA à Manosque, Pascal Antiq, le conseiller communautaire et municipal de Digne, Christian Barbero et le maire de Gap et président de la communauté d’agglomération gapençaise, Roger Didier.


Une liste ouverte… mais sans MoDem

Pas de noms dévoilés pour l’instant, mais une ambition : « s’ouvrir à la société civile ». Quant à une possible liste commune avec le MODEM, alors que Stephan Blondel le président du Mouvement Démocrate dans les Hautes-Alpes regrette la fin de non recevoir de Christian Estrosi de faire liste commune, le candidat s’explique : « Je suis sûr qu’il y a des talents au sein du MODEM mais leur président François Bayrou a des positions contradictoires, tantôt avec l’UMP pour la mairie de Pau, tantôt avec le PS pour les présidentielles et tantôt seul pour avoir de l’argent dans les caisses du parti ».


Des coupes dans le fonctionnement de la région

Christian Estrosi compte bien faire des économies au sein du Conseil Régional pour faire face « à la mauvaise gestion socialiste » : cela passera notamment par le fonctionnement. « J’entends prendre un certain nombre de mesures, notamment ne pas renouveler un départ de vacataire sur deux », explique t-il au micro Alpes 1. Le candidat veut donc être celui de la gestion financière rigoureuse, alors que ses opposants le taclent déjà sur l’endettement croissant des collectivités sous son autorité : une dette passée de 83 millions d’euros au sein du Conseil Général des Alpes Maritimes en 2003 à 800 millions d’euros en 2009. Et un triplement de celle au sein de la communauté d’agglomération niçoise. Augmentation que Christian Estrosi explique par l’accroissement des membres au sein de ces collectivités.


Estrosi sur les routes du désenclavement

Christian Estrosi n’en a pas fini avec l’A51, et le chainon manquant entre la Saulce et Grenoble. Alors que l’aménagement a été repoussé à  2050 dans le calendrier fixé par le gouvernement, l’UMPiste compte bien faire pression, s’il est élu, pour que l’Etat tienne ses engagements. Quant au désenclavement ferroviaire, Christian Estrosi rappelle que la région « est autorité organisatrice des Transports Express Régionaux. Il faut discuter plus fermement, il y a certains accords que nous pourrions remettre en cause. Notamment sur les contributions sur les recettes reversées à la SNCF ».