Hautes-Alpes : fermeture ordonnée pour une boite de nuit de Puy-Saint-Vincent

SOCIETE/ Mise en place durant l’hiver 2011-2012, elle avait déjà été interrompue pour nuisances sonores les deux saisons dernières

Hautes-Alpes - Une boite de nuit sous chapiteau dérange les riverains de la station de Puy-Saint-Vincent 1700, dans le Pays des Ecrins. Mise en place durant l’hiver 2011-2012, elle avait déjà été interrompue pour nuisances sonores les deux saisons dernières. Une boite de nuit temporaire qui a pourtant repris du service cet hiver, à la stupeur des résidents. Des propriétaires qui dénoncent le manque d’insonorisation du chapiteau. Ils ont alerté la préfecture des Hautes-Alpes et l’Agence Régionale de Santé PACA, qui demandent au maire de fermer le lieu.


« Les basses. C’est des boum, boum, boum », se souvient Régine Lesueur, la présidente d’un syndic de plusieurs résidences sur la station, résidences situées à moins de 200 mètres de l’établissement nocturne. Comme de nombreux riverains, elle a été surprise de voir réapparaitre ce chapiteau dans le courant de l’hiver. Un lieu géré par la SEM Les Ecrins, en charge des remontées mécaniques. Un lieu ouvert aux groupes venant par des Tours Opérateurs. Pascal Genélot est propriétaire d’un appartement depuis 11 ans : « Ce chapiteau accueille des groupes divers et variés, où on leur met de la musique de façon insupportable, qui passe à travers les murs. On subit des nuisances sonores très importantes, de 22h à 3h du matin, voire un peu plus. » Un chapiteau qui aura fonctionné trois semaines environ, pour des groupes d’étudiants ou de touristes étrangers venus à plusieurs."

Cette boite de nuit temporaire a été ouverte durant la saison 2011-2012, avant d’être fermée pour nuisances sonores. Régine Lesueur a dû anticiper. « Moi, j’avais connaissance des dates les plus chargées. J’avais prévenu le syndic et demandé aux copropriétaires d’éviter de se rendre dans leurs appartements, ou alors en connaissance de causes ». Une proposition plutôt étonnante. « Vous êtes obligé de quitter votre logement, tellement le bruit est fort », appuie Pascal Genélot. Trop de bruit pour rester, ou pour louer son appartement. Les études acoustiques obligatoires n’auraient pas été menées sur ce lieu.

La préfecture des Hautes-Alpes a donc demandé, on l’a appris ce mardi, que le maire utilise son droite de police et prenne un arrêté de fermeture du lieu.

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