Hautes-Alpes : le département réfléchit sur les risques d’avalanches

SECURITE / Le Secrétaire d’Etat aux Sports, Thierry Braillard, lance une expérimentation dans les Hautes-Alpes.

Hautes-Alpes - Le secrétaire d’Etat aux sports, Thierry Braillard, a passé deux jours dans les Hautes-Alpes vendredi et samedi. Il est venu, entre autres, inaugurer le nouveau centre thermoludique Durancia à Montgenèvre, il a également soutenu la campagne des candidats PRG-PS pour les élections départementales. 

Thierry Braillard a aussi et surtout participé à une table-ronde sur la sécurité des pratiques sportives à Briançon, vendredi après-midi. Avec 13 décès dans des avalanches, dont une qui a emporté six personnes du Club Alpin Français, le 24 janvier dernier à Ceillac. L’avalanche la plus meurtrière depuis 2011, sur les massifs français. La venue du Ministre des Sports, Thierry Braillard, n’était donc pas liée au hasard. « Il faut raison garder. Il y a des textes qui existent déjà.  Je suis venu dans les Hautes-Alpes, alerté par le député Joël Giraud, d’une situation dramatique, avec un nombre de morts dramatiques. »

« Le degré 3 questionne, puisqu’une semaine en degré 3 il y aura rien et une autre semaine en degré 3, il y aura six avalanches. »


Le Ministre a principalement écouté les professionnels de la montagne et de la sécurité. Une problématique principale ressort de cette réunion à Briançon : le niveau d’alerte du risque d’avalanche. Il est de 3 sur 5 une très grande partie de la saison d’hiver. « Le degré 3 questionne, puisqu’une semaine en degré 3 il y aura rien et une autre semaine en degré 3, il y aura six avalanches. Ce qui veut bien dire que ce degré 3 est trop global et qu’il faut réfléchir à cela », indique Thierry Braillard sur Alpes 1. Le secrétaire d’Etat aux sports va donc lancer une expérimentation sur les Hautes-Alpes, au profit de l’ensemble des massifs de France. 

« Sous l’autorité du Préfet, on va mettre en place trois groupes de travail, pour que rapidement ils émettent des solutions, qui seront, et j’en prends l’engagement, seront suivies des faits. »  Travailler sur ce risque d’avalanche, sur l’amélioration de la prévention et de la communication des tous les acteurs, face aux dangers de la montagne. « Pour que ce qui s’est passé cette année ne se reproduise pas. »