Hautes-Alpes : Stephan Blondel répond à Thierry Pajot

POLITIQUE / Alors que l'ancien président du MoDem 05 vient de rendre sa carte, en avançant son envie de prendre son indépendance, le nouveau responsable lui rétorque que lui même manquait d'indépendance... médiatique

Hautes-Alpes – Jeu de ping pong de déclarations entre le MoDem des Hautes-Alpes et son ancien président, Thierry Pajot. Ce dernier a annoncé à nos confrères du Dauphiné Libéré rendre sa carte du parti pour « retrouver son indépendance », en avançant l’argument qu’il ne se retrouvait plus dans l’orientation politique actuelle du parti haut-alpin, beaucoup trop proche selon lui de l’UDI et de l’UMP. « Je souhaite aux adhérents de ne pas se contenter des très maigres et rares strapontins proposés par l'UDI et l'UMP aux futures élections locales ».


« Nous sommes un parti indépendant »

Des déclarations qui n’ont pas manqué de faire réagir le nouveau président du Mouvement Démocrate local, Stephan Blondel. Qui rappelle l’indépendance du parti, au vu notamment de son positionnement à la veille des élections départementales. Le Modem a en effet préféré soutenir la candidature de Xavier Crêt sur Briançon-Serre Chevalier, plutôt que celle d’Arnaud Murgia investi par l’UMP. Même cas de figure sur L’Argentière la Bessée, le binôme investi par l’UMP Jean Conreaux et Marie-Noëlle Didier, n’aura pas le soutien du MODEM. Le parti créé une nouvelle candidature en la personne de Martin Faure, adjoint au maire de Saint Martin de Queyrières, et Sandrine Lutz. « Et c’est sans rappeler que nous ne prenons pas position sur trois cantons : celui de Victor Berenguel, secrétaire départemental de l’UMP, à Savines le Lac, celui d’Henriette Martinez, présidente de l’UMP, à Laragne Montéglin, et celui de Tallard avec la candidature de Jean-Michel Arnaud », poursuit Stephan Blondel.


« Thierry Pajot manquait d’indépendance médiatique »

Le président du Mouvement Démocrate dans les Hautes-Alpes rappelle aussi au bon souvenir de Thierry Pajot son manque d’indépendance médiatique, lorsqu’il était lui-même président du parti. « Il nous a fait du tort auprès des médias, en allant déposer des flyers sur les voitures pour une télévision locale ».

Stephan Blondel qui est fier également d’avancer les chiffres d’adhésion du Modem ces dernières semaines, « nous avons triplé le nombre de cartes ». Avec une arrivée remarquée : celle du maire de Vitrolles, Philippe Biais, ancien UDI déçu du rapprochement avec l’UMP.