Hautes-Alpes : les Diables Rouges et la réforme du statut des clubs de hockey

SPORT / Le souhait de la Fédération française de hockey sur glace est de séparer la formation gérée par l’association, du technique géré par la société

Hautes-Alpes - L’inégalité perdure en hockey. 4 clubs de ligue Magnus seulement ont le statut professionnel : Grenoble, Lyon, Rouen, mais aussi Briançon. Les 10 autres ont un régime différent : ils sont gérés par des associations. Ce qui signifie, pas de charges sociales, pas de TVA, ni d’impôts. Mais aussi une structure moins adaptée à gérer un budget avoisinant le million et demi d’euros. « Les associations, loi 1901, n’ont pas été créées pour gérer des budgets d’ 1.500.000 euros. Il faut être sérieux. Quand on gère de tels budgets, il est normal que le club soit en société anonyme sportive professionnelle », commente au micro d’Alpes 1 Luc Rougny, co-président des Diables Rouges de Briançon. 

Le changement de statut juridique doit permettre au club de s’organiser, de se structurer et de ne plus être basé sur le bénévolat. Les sociétés sportives ont l’obligation d’avoir un manager général, un entraîneur adjoint, ou encore un responsable du matériel salarié. Le souhait de la Fédération française de hockey sur glace est de séparer la formation gérée par l’association, du technique géré par la société. Pour Eric Ropert, directeur général de la FFHG, « il faut séparer le milieu professionnel de la formation, pour la protéger et il faut que les structures se professionnalisent »

A l’origine, l’arrivée du professionnalisme dans les clubs est liée au passage du championnat de 14 à 12 équipes. Des évolutions qui devaient intervenir en juin dernier, mais la situation économique a compliqué cette mise en place. Rendez-vous donc en 2016, pour la refonte complète du hockey en France.