Alpes du Sud : les professionnels, branchés au M-Tourisme ?

TOURISME / Le M-Tourisme, ou tourisme électronique consommé par applications smartphones ou tablettes

Alpes du Sud - Le tourisme est en pleine mutation depuis plusieurs années. On réserve moins dans les agences de voyage, mais davantage sur la toile. Le tourisme 2.0 surfe sur une vague de succès, mais mute très rapidement. Alors que l’on parlait il y a encore peu du E-Tourisme, désormais c’est le M-tourisme qui le supplante. D’ailleurs, le Comité Régional du Tourisme a mis en place deux rendez vous ce mardi et aujourd’hui mercredi pour que les professionnels restent branchés à ces nouvelles technologies. De quoi parle-t-on exactement ?

De E-Tourisme à M-Tourisme, il n’y a… qu’un doigt

On connaissait le E-Tourisme… comprenez le tourisme électronique, ou quand les activités touristiques se consomment par Internet. Mais beaucoup moins le M-tourisme, via les applications smartphone et tablettes. Et pourtant, ce marché est rentable puisque le Comité Régional du Tourisme s’attend à ce qu’en 2015, 20 % des touristes aient réservé leur séjour dans notre territoire par les supports mobiles. « La croissance est à la fois dans l’intensité d’utilisation par les mobinautes, elle est aussi dans l’augmentation des réservations effectuées par ces supports mobiles. On parle même de M-Commerce », explique sur Alpes 1 Julien Auray, chargé de mission au sein du CRT.

Le M-Tourisme séduit de 7 à 77 ans

Le langage s’est même adapté à ce nouveau mode de consommation, qui séduit par la facilité… beaucoup plus accessible et immédiat que l’ordinateur qui n’est pas connecté de partout à Internet, contrairement à son mobile. Et alors qu’on pourrait penser que les Mobinautes sont des jeunes, majoritairement des hommes, les tendances démentent : « On a vraiment une vulgarisation : au départ nous avions un public jeune et souvent masculin, aujourd’hui, la part des plus de 35 ans est plus importante. Et nous avons autant d’hommes que de femmes qui utilisent les supports mobiles pour le tourisme », poursuit Julien Auray.

Le CRT a donc invité ce mardi à Aubignosc, et ce mercredi à Embrun les professionnels du tourisme à réfléchir autour de ces technologies, car cela leur demande d’avoir une visibilité à long terme, « pour savoir ce qu’il faut faire pour que le site internet soit lisible aussi bien par ordinateur que par mobile ».

Certaines tendances se dégagent actuellement du M-Tourisme : les outils mobiles sont davantage utilisés pour des voyages moitié moins courts, que ceux réservés sur un ordinateur de bureau. Par conséquent, les paniers moyens sont moitié moins élevés.