Alpes du Sud : Jean-Marie le Pen réclame un référendum pour sortir de l'Europe

EUROPÉENNES 2014 / L'eurodéputé, candidat à son 6ème mandat sur la circonscription sud est, était l'invité du Tête à Tête d'Alpes 1 Live

Alpes du Sud – L’absentéisme : c’est sur ce point que la Présidente du Front National, Marine le Pen, est attendue au tournant à la veille des élections européennes. Selon les statistiques de VoteWatch, l’eurodéputée en route pour son 3ème mandat a une présence estimée à 66,29 %. Quant au président d’honneur du FN, Jean-Marie le Pen, également candidat aux européennes sur la circonscription sud-est à la recherche d’un 6ème mandat à presque 86 ans, la présence est estimée à 66,53 %. Invité dans le Tête à Tête d’Alpes 1 Live ce mercredi, l’eurodéputé explique que « ce qui compte est la présence en session et séance de vote. J’ai 80 % de présence et 99 % de vote, je n’ai donc rien à me reprocher. Et nous sommes trois (Marine le Pen et Bruno Gollnish) à avoir d’autres responsabilités importantes sur le plan national et international ».

Selon le récent sondage TNS-Sofres, le FN recueillerait 25 % des intentions de vote, contre 21 % pour l’UMP et 16 % pour le PS. « Nous sommes là pour combattre les dérives de l’Union Européenne », clame Jean-Marie le Pen sur Alpes 1, écho à son slogan « Non à Bruxelles Oui à la France ». Un slogan qu’il décline dans son programme, qui met l’accent sur le national. « Nous voulons une politique agricole nationale », explique t-il alors que la nouvelle PAC est en pleine réflexion au sein de l ‘Europe. Revenir au franc est bien évidemment une de ses priorités qu’il n’a eu de cesse de demander : « Il faudra appliquer au franc une dévaluation pour permettre le redéploiement de notre économie, actuellement paralysée par la politique de l’Europe », poursuit-il en expliquant que le passage de l’euro au franc apportera un renchérissement des importations « mais une plus grande facilité de nos exportations. Et nous pourrons contrôler nos frontières et garder notre activité nationale au bénéfice de l’intérêt des Français. Nous ne croyons pas à l’intérêt des 28 autres pays européens ».

Jean-Marie le Pen fait donc bien partie de ces euro-sceptiques, qui demandent un référendum au peuple français pour savoir s’ils veulent sortir de l’Europe « afin de retrouver les moyens de notre souveraineté, avoir des frontières, contrôler les flux migratoires et commerciaux ».