Hautes-Alpes : deux morts et quatre blessés dans un accident fictif de la circulation

SECURITE / Plus de 40 sapeurs-pompiers, gendarmes et médecins du SMUR ont participé ce mardi à un test de sécurité civile grandeur nature

Hautes-Alpes - Plus de 40 sapeurs-pompiers, gendarmes et médecins du SMUR ont participé ce mardi à un test de sécurité civile grandeur nature. Un exercice interdépartemental qui a permis de tester la collaboration entre les départements des Hautes-Alpes et de l’Isère. Les différentes équipes sont intervenues suite à une simulation d’accident dans le tunnel du Grand Clôt à la Grave, dans le Pays de la Meije.

C’est à 18h35, que des témoins du drame alertent les secours. Rapidement, gendarmes et sapeurs-pompiers arrivent sur les lieux. Ils sécurisent le périmètre et procèdent aux premières constatations. « Au total, il y a six impliqués. A l’heure où je vous parle, nous avons quatre blessés graves et deux personnes décédées. On continue de prendre soin des victimes, avant de procéder à la désincarcération, puis au transfert vers les hôpitaux de Grenoble ou Briançon », confie au micro d’Alpes 1, le commandant Pierre Collier, chef du groupement Nord des Sapeurs-Pompiers des Hautes-Alpes.

Dans le tunnel, l’heure est donc à l’urgence, mais à l’extérieur aussi. Les gendarmes régulent la circulation, bien aidés il faut le dire par les équipes du service routes du Conseil Général des Hautes-Alpes. La RD 1091 est rapidement fermée à la circulation. « Ce tunnel est situé dans un secteur soumis à d’importants risques naturels. La sécurité des usagers se joue donc aux portes du tunnel, mais aussi à l’extérieur », explique Pierre Charlot, responsable du service des infrastructures au CG05. Ce que les services craignent, c’est en fait le risque de chute de blocs rocheux aux abords de ce tunnel de 670 mètres de long. Les automobilistes sont donc éloignés du périmètre.

Dans le même temps, les secours se poursuivent à l’intérieur du tunnel. Les pompiers sont obligés de désincarcérés les victimes. Les équipes du 05 et du 38 travaillent main dans la main. « La collaboration se passe bien puisque nous avons une formation de base identique à la tous les sapeurs-pompiers de France. Donc forcément on se comprend et on travaille de manière cohérente », reconnait le commandant Collier.

Le bilan des opérations est donc plutôt positif. Un retour d’expérience regroupant les différents services est prévu dans les prochains jours.