Hautes-Alpes : L’énergie de Karine Berger pour conserver l’équilibre du territoire

POLITIQUE / Karine Berger, députée des Hautes-Alpes, a fait sa rentrée politique ce vendredi

Hautes-Alpes - Les dossiers s’empilent déjà sur le bureau de Karine Berger, députée des Hautes-Alpes. Elle a fait sa rentrée politique ce vendredi, avec la visite de l’école élémentaire de Veynes, avant un déjeuner avec le Préfet du département. Mais si, selon ses propos, « la rentrée s’est très bien passée », d’autres sujets brulent déjà et semblent plus complexes.

Le premier concerne l’ouverture de la mise en concurrence des barrages hydrauliques, voulu par le gouvernement suite à une récente directive européenne. « Je suis opposée à cette décision, en tout cas en ce qui concerne la Vallée de la Durance. Ce serait un risque de déstabilisation, à la fois en terme de politique de l’eau, de politique de l’énergie », a soutenu Karine Berger. « L’hydroélectricité est le symbole, avec Serre-Ponçon, d’un certain développement économique, d’une réussite d’équilibre entre agriculture, tourisme et énergie ».

L’énergie, une vraie problématique dans le département des Hautes-Alpes, puisque le projet RTE Haute-Durance, de rénovation des lignes haute et très haute-tension reste sur la scène politique, malgré l’avis favorable de la commission d’enquête publique. « Je regrette que l’enquête publique ne mette pas plus l’accent sur l’ensemble des critiques qui ont été apportées. Je reste sur la position qui a toujours été la mienne : je ne donnerai un avis favorable sur ce dossier, que si les habitants ne sont pas à proximité des lignes électriques », a dénoncé la députée de la 1ère circonscription des Hautes-Alpes. Sur ce dossier, le Ministère de l’Ecologie devrait statuer à la fin de l’année.

Karine Berger veut aussi mettre l’accent sur la problématique des logements sociaux dans les communes rurales, en créant des Assises prochainement. « Il y a une vraie problématique dans ses communes, sur le nombre de logements sociaux autorisés ». La députée veut mettre en place une carte des besoins et des demandes, pour connaitre la situation exacte du logement dans le département. Pour toutes ces actions, la députée des Hautes-Alpes prévoit de visiter tous les cantons dans l’année politique qui s’ouvre, tout en tenant une réunion publique par trimestre.