Hautes-Alpes : la régie des remontées mécaniques du Queyras est dissoute

ECONOMIE / La régie des remontées mécaniques du Queyras a été dissoute hier soir

Hautes-Alpes – Le verdict est tombé hier soir mardi. Une réunion de crise était spécialement organisée pour débattre de ce sujet au Conseil Général des Hautes-Alpes. La situation financière de la régie des remontées mécaniques du Queyras est devenue « indéfendable » avec une dette cumulée et estimée à 317.000 euros.

« Impossible de payer les fournisseurs, les assurances, et le carburant pour les véhicules », a résumé ce mercredi matin sur Alpes 1, Jean-Louis Poncet, conseiller général et président du Syndicat mixte des stations de montagne du Queyras (SMQ), propriétaire des remontées mécaniques.

A l’heure actuelle, les salaires du mois d’août de la quinzaine de salariés concernés n’ont pas encore été régularisés. Crée en 2007, cette régie ne répondait plus vraisemblablement aux attentes des élus. « Dans le Queyras il y a eu un manque de clientèle et depuis quelques années le déficit budgétaire s’aggrave. On est déjà limite aujourd’hui donc on va reprendre ça en main. On va s’affairer à remettre tout sur pied et les remontées mécaniques du Queyras seront bien ouvertes cet hiver », a expliqué sur Alpes 1, Jean-Louis Poncet,

A l’opposé, Dominique Allais, président de la régie des remontées mécaniques du Queyras, jusqu’au 30 septembre prochain, défend son bilan. « Le déficit on l’explique par un déséquilibre entre l’investissement et le coût de fonctionnement de l’entreprise, il faudrait que l’on vende plus de forfaits de remontée mécanique. Il y a des décisions qui doivent être prises, moi j’attends qu’on me démontre à quel endroit on peut faire des économies de fonctionnement », a-t-il réagit ce mercredi matin sur Alpes 1.

Pour Dominique Allais, le « nerf de la guerre » serait d’augmenter la fréquentation des remontées mécaniques du Queyras.

En attendant, un liquidateur devrait être nommé rapidement. Une régie directe a donc été créée par le syndicat mixte, pour remplacer l’ancienne régie tout juste dissoute.